Dans le but de promouvoir la valeur ajoutée dans l'économie du pays, une conférence internationale sur la microfinance, intitulée : «Quelle microfinance pour développer les très petites et petites entreprises ?», est organisée à partir du 10 au 12 avril 2011 à l'hôtel Sheraton par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement et du développement en partenariat avec la coopération allemande au développement en Algérie GIZ. Dans le but de promouvoir la valeur ajoutée dans l'économie du pays, une conférence internationale sur la microfinance, intitulée : «Quelle microfinance pour développer les très petites et petites entreprises ?», est organisée à partir du 10 au 12 avril 2011 à l'hôtel Sheraton par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement et du développement en partenariat avec la coopération allemande au développement en Algérie GIZ. «Si l'ANGEM suffisait, on n'aurait pas pensé au microfinancement», a souligné le secrétaire général du ministère de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, Henni Abderazak lors d'un point de presse. Le secrétaire général a aussi fait savoir que «l'Etat ne fait pas de différence entre le privé et l'étatique et que toutes les entreprises sont égales à ses yeux. Tout le monde peut en bénéficier et l'accompagnement sera global même à partir de la présentation du dossier». Le directeur de la PME s'est aussi expliqué sur la définition de la TPME car selon lui, «la loi qui définit la petite entreprise va être révisée pour d'éventuels changements surtout que les très petites entreprises (9 personnes et moins) existent déjà mais sans avoir un cadre légal et spécifique. Bien au contraire, elles sont considérées comme des petites entreprises. D'où vient la nécessité de revoir ces définitions pour qu'il n'y ait pas de lacunes dans les lois régissant ces secteurs». Dans une allocution lue au nom du ministère, le secrétaire général a dit : «la microfinance doit être envisagée aussi comme étant un instrument de promotion de l'entreprenariat en encourageant la création des TPE et par conséquent la création d'emplois, et en réduisant l'impact de l'informel». Il a souligné, dans ce contexte, que l'Algérie possède déjà une modeste expérience dans le domaine de la microfinance grâce à la mise en oeuvre dès 2003 d'un dispositif de microcrédit qui pourrait être assimilé à ce type de financement. Il s'agit, selon lui, du dispositif géré par l'Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) qui vise le financement de la création d'activités et/ou le financement d'activités à domicile, pour favoriser les artisans et l'auto-emploi notamment des femmes et des jeunes. En marge de cette rencontre, divers professionnels du secteur de différentes nationalités sont en train de discuter leurs expériences par rapport à la microfinance dont les points positifs et négatifs afin de sortir avec le système le plus efficace et le plus adéquat, que l'Algérie pourra par la suite adopter. Donc, il s'agira d'un espace d'échange et de concertation sur les bonnes pratiques de la microfinance et de débats autour de «la démarche à entreprendre pour l'introduction de la microfinance en Algérie en tant qu'instrument complémentaire pour le financement des PME et cela dans le cadre du Programme développement économique durable (DEVEB)». Ce dernier est financé par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ). Par ailleurs, les Marocains, avec 16 ans d'expérience dans la microfinance, étaient présents à la conférence. Ils ont soulevé le problème de surendettement qu'ils ont eu à cause d'un manque remarquable de contrôle et de communication entre les banques concernées. D'autre part, l'expérience libanaise a aussi participé avec son expérience dans la micro- assurance. Il est à noter que plusieurs ateliers de travail thématiques sont traités ayant pour objets : «panorama général sur la microfinance», «cadre réglementaire global pour l'introduction de la microfinance», «modèles d'organisation de la microfinance». Hassiba Abdallah