Décidément, on tergiverse encore sur le nom du futur entraîneur de l'équipe nationale comme si l'Algérie n'a plus aucune chance de se qualifier à la CAN-2012. Certes, cette chance est presque inexistante mais en football, tout reste possible jusqu'à la dernière journée des qualifications. Les tergiversations sont désormais une spécialité algérienne bien ancrée dans nos mœurs. Le Maroc a bien recruté Eric Gerets alors que celui-ci était en poste en Arabie-Saoudite. Mieux encore, celui-ci n'a rejoint la sélection marocaine qu'après avoir terminé son contrat avec son club employeur. La Tunisie a consommé en un laps de temps très court des entraîneurs de renommée mondiale. Mais l'Algérie éprouve toutes les difficultés du monde à choisir un entraîneur étranger. Quant à le recruter, c'est une autre histoire. Pourtant les entraîneurs ne manquent pas et ils se bousculent même aux portillons de l'équipe nationale. Il y a quelque part des trucs qui nous échappent mais qui mettent les bâtons dans les roues rien qu'à l'intention de contacter des entraîneurs étrangers. Tout les pays du monde font appel à des compétences hors de leurs frontières, l'Algérie peine à décider d'en faire autant. N'est-ce pas qu'il y a anguille sous roche ? Sous la pression de la rue, la FAF est certes décidée de tenter le coup et d'en finir une fois pour toute avec la piste locale, mais trop d'atermoiements laissent planer le doute et la suspicion. Pourtant, il suffit juste de mettre le paquet pour ramener le meilleur entraîneur de la planète et même le convaincre à parapher un contrat de longue durée, mais un énigmatique et mystérieux blocage ressurgit à chaque évocation d'un nom étranger qui apparemment donne la trouille. Pendant ce temps, l'équipe nationale continue de broyer du noir. Son avenir est sérieusement compromis alors que côté de Dely Brahim, on ne s'empresse pas à mettre fin à tout le calvaire vécu par les Fennecs. Sacrées tergiversations.