Pas moins de 60 jeunes artisans chômeurs ont bénéficié de locaux commerciaux dans le cadre du programme présidentiel. C'est du moins ce que rapporte une source locale de la commune de Aïn Deheb sur les 322 dossiers traités, une soixantaine a été acceptée et une vingtaine a été laissée en instance. Le reste du quota sera distribué prochainement. Il convient de préciser que les heureux bénéficiaires ont été retenus après avoir transité les différents dispositifs de soutien à l'emploi. Au volet de l'habitat, la commune d'Aïn Deheb a ficelé une liste de 40 bénéficiaires (logements sociaux). prochainement, une opération de RHP touchera une cinquantaine de familles. Quant à l'habitat rural, on enregistre plus de 500 dossiers en souffrance au niveau des services concernés. Selon la maire de la commune, une vingtaine de villages isolés souffrent du manque de l'électrification rurale et de l'ouverture des pistes. Quant à l'ancienne cité qui date de l'ère coloniale, Hai Ouled Sidi Cheikh où vivent plus de 3 000 âmes, quelques habitations ruinées défiant encore le temps, l'un des sites populeux de la ville qui vous laisse sans voix, aussi parce que les deux importants projets (AEP et assainissement) restent des projets morts-nés et à bord d'un véhicule, il faut mériter d'y aller. L'autre décor désolant qui reste gravé dans la mémoire des nomades de la région steppique, la Sûreté de daïra et les infrastructures culturelles saccagées par une poignée d'émeutiers le mois de janvier dernier. Aïn Deheb, l'une des plus riches communes de Tiaret, reste aussi le conflit des tribus sur les terres steppiques et une guerre intestinale entre les représentants de la citoyenneté.