Bien évidemment, la JSK et le MCA, deux clubs huppés du pays, n'ont pas fait long feu dans les coupes d'Afrique des clubs. Ils sont sortis dès le premier tour de leurs compétitions respectives. Pire encore, ni l'un ni l'autre n'a rapporté la moindre victoire. Le club kabyle a même perdu toutes les rencontres illustrant d'une manière indéniable le faible niveau de nos clubs. Personne ne peut désormais prétendre le contraire ni émettre le moindre doute. Sinon comment se fait-il que le champion en titre et le détenteur de la coupe d'Algérie se soient faits humiliés de cette manière ? Jamais, au grand jamais, des clubs algériens n'ont connu une telle humiliation en coupes africaines des clubs. Comble de l'ironie, celte élimination prématurée est presque souhaitée par les responsables de ces deux clubs manifestement incapables de rivaliser avec les autres équipes. Mieux encore, le boss kabyle a publiquement déclaré que cette coupe d'Afrique ne figure pas dans les objectifs de son club. Si le club le plus titré du pays part en victime expiatoire, qu'en sera-t-il pour tous les autres représentants de l'Algérie dans ces compétitions ? Le verdict est ainsi tombé mettant à nu la faiblesse de notre championnat contrairement à ce que prétendent tous ceux qui rodent autour de notre football. Halilhodzic en a fait son constat et il est sans appel. Pourtant, il n'a assisté qu'à quelques matchs mais son verdict ne souffre d'aucune contestation. Et dire que certains, ils sont même beaucoup, accordent encore du crédit au joueur local. C'est vraiment surprenant et même étonnant de tenir de telles allégations alors que nos clubs broient du noir et n'arrivent à se hisser au niveau africain. Halilhodzic est même surpris d'assister à un football sans âme. En d'autre termes, du pousse ballon. Sincèrement, notre football n'est pas encore sorti de l'auberge et ne verra le bout du tunnel qu'une fois que les responsables de notre football auront compris que la formation est la clé de la réussite.