La ligue algéroise de kowat alrami (self défense et sports assimilés) organise mercredi prochain le 26 octobre, un séminaire à l'hôtel Hilton à Alger. S'en suivra un stage technique et d'arbitrage ouvert en présence du fondateur de cette discipline, le Libanais Dr Walid Kessas. Cet évènement premier du genre en Algérie, sera l'occasion de «mettre en place de bonnes fondations pour cette discipline ainsi que ses bases fondamentales», selon Keddour Ben Sid, président de la ligue. Les membres de la ligue ont invité les adhérents, venus des wilayas du pays, à présenter les listes des personnes participantes à ce rendez-vous. Le séminaire est une opportunité pour la consolidation des bases de kowat alrami en Algérie. D'autant plus que notre pays était l'un des premiers Etats arabe et maghrébin à s'y être initié, sans pour autant professionnaliser. Selon les responsables, la création de la ligue algéroise a été très difficile notamment avec «la lenteur de la bureaucratie de l'administration algérienne». Kowat alrami est un sport de combat compétitif utilisant des techniques de pieds et de poings ainsi que les techniques du corps à corps (projection, soumission, immobilisation), lesquelles sont exécutées suivant les règles garantissant au pratiquant, un maximum de sécurité. Cette discipline combine des techniques d'aïkido, jujitsu, judo et de lutte. Ceux qui le pratiquent portent une tenue traditionnelle noire, composée d'une veste fermée avec un col en V en coton confortable, souple et résistant, et un pantalon en satin avec une ceinture élastique et cordon de serrage. La veste est serrée à la taille par une ceinture. Notons que cette discipline a une notoriété dans de nombreux pays, actuellement au nombre de 165 pays, parmi lesquels, on retrouve l'Allemagne, les pays arabes ainsi que d'autres. Aussi, alors que les Japonais ont inventé le karaté, les Chinois le kung-fu, voilà que les arabes remettent au goût du jour kowat alrami, une discipline bien de chez nous.