Dans un passage du procès verbal d'audition du général Khaled Nezzar devant la justice helvétique, ce dernier a, par inadvertance, attribué à Hocine Aït Ahmed la qualité de «militant du FIS». Cette méprise est due, selon le général, contacté par La NR, aux conditions difficiles dans lesquelles l'audition s'est déroulée et qui a duré dix heures sans discontinuer. «La fatigue aidant, indique le général à la retraite, je ne me suis pas aperçu de l'erreur lors de la relecture du procès verbal à la fin de l'audition.» La déclaration du général Nezzar (page 7 du PV) est, en fait, une réponse à propos de ceux qui veulent faire croire que les autorités sont responsables des dépassements (page 6, ligne 42). Il fallait lire, en effet : «(...) J'ajoute que parmi ces propagateurs de la rumeur, un se trouve en Suisse, à savoir M. Aït Ahmed». Par ailleurs, et tout en s'excusant pour cette erreur auprès des lecteurs, le général Nezzar ne tient pas moins à rappeler qu'Aït Ahmed a témoigné en faveur de Habib Souaïdia, lors du procès de Paris en juillet 2002. Aït Ahmed s'était constitué comme témoin en faveur de ce «félon, déserteur et assassin» qu'il a été jusqu'à le qualifier de «militant de l'OS» dont il fut un des responsables par le passé. Le général Nezzar a précisé que la rectification sera portée au greffe du tribunal de Genève dans les meilleurs délais à travers son avocat.