Pékin s'est dit «opposé à des sanctions unilatérales» contre Téhéran, en référence à la loi de financement du Pentagone qui renforce les sanctions contre le secteur financier de l'Iran, afin de contraindre ce pays à abandonner son programme nucléaire. «La Chine s'oppose à ce qu'une loi nationale prévale sur les règlements internationaux et impose des sanctions unilatérales à d'autres pays», a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise, Hong Lei, en réponse à une question sur cette loi promulguée par Barack Obama. Les nouvelles mesures prévoient d'autoriser le président américain à geler les avoirs de toute institution financière étrangère qui commercerait avec la Banque centrale iranienne dans le secteur du pétrole. L'Union européenne réfléchit parallèlement à un possible embargo sur le pétrole iranien. Soutien traditionnel de l'Iran, la Chine --qui y achète beaucoup de pétrole-- est devenue son premier partenaire commercial avec des échanges bilatéraux de 30 milliards de dollars, contre seulement 400 millions il y a 15 ans.