Rien ne va plus au sein de la Fédération algérienne de golf après les dénonciations soulevées par des ex-membres de l'assemblée générale contre l'actuel président, M. Djoudi, dans une rencontre avec les journalistes, tenue hier à Alger. La salle de conférence de la maison de la presse Tahar-Djaout a abrité cette rencontre, dont l'ex-membre du bureau fédéral et porte-parole de l'assemblée générale M. Garah a commencé par exposer le statut lamentable du golf algérien et la situation souillée de la maison de la fédération depuis l'élection de l'actuel président en l'occurrence, M. Djoudi, et cela depuis janvier 2009. L'intervenant a révélé que parmi les huit membres qui constituaient cette l'assemblée générale, six ont été démis de leurs fonctions d'une manière arbitraire, dont on trouve des représentants de clubs, d'arbitres et de joueurs, et ces derniers ont été remplacés par des gens qui n'ont aucune relation avec cette discipline. L'orateur – qui faisait parti du bureau fédéral – a également affirmé que la représentation algérienne de nos golfeurs à l'étranger, demeure infortunée depuis l'arrivée de Djoudi à la tête de la fédération, tout en citant la mauvaise participation de notre équipe nationale au derniers Jeux sportifs arabes de Doha, où l'Algérie a été classée à l'avant dernière place, alors qu'elle dominait le sport du golf dans le monde arabe. Selon lui, ces résultats ont été dissimulés à la presse et au public algérien. Toujours selon ce même conférencier, Djoudi a même mis au frigo la sélection féminine qui ne représente plus le pays lors des compétitions continentales. Outre l'autre membre «exclu» de l'AG, un autre, à savoir M. Khoudja a mis l'accent sur «la désastreuse politique dont le président Djoudi maîtrise le budget de la fédération avec ses nombreux voyages à l'étranger à la charge de l'organisme alors que la subvention ne dépasse pas les 300 millions de centimes par an, et cela se fait au su des responsables concernés qui ne réagissent pas pour sauver le golf algérien», et d'ajouter, «notre unique voie qui nous reste, c'est d'écrire au président de la République, sinon, déposer plainte contre cet homme et son adjoint auprès de la justice», a conclu M. Khoudja. En somme, cette conférence fait l'objet d'un appel d'urgence de ses membres afin de défendre leurs droits violés après des dizaines d'année de service.