Le golf, discipline olympique en 1900 (Paris, France) et 1904 (Saint Louis, USA), a toujours �t� per�u comme un sport de riches, de bourgeois. C�est pourquoi, le CIO n�a plus programm� d��preuves golfiques depuis les jeux de Saint Louis. En 2009 � Copenhague, pourtant, le comit� international d�cidera de r�int�grer le �jeu de trous sur herbe� � l�occasion des JO d��t� de 2016 � Rio, au Br�sil. En Alg�rie, la pratique du golf a �t� confin�e � un r�le de moindre envergure, encore plus insignifiante que les activit�s sportives des f�d�rations dites mineures. Les premiers soubresauts des adeptes de ce sport, tr�s peu pratiqu� chez nous, remontent � la d�cennie noire. Une p�riode qui a vu quelques initi�s prendre les �armes� pour d�noncer le d�tournement envisag� du seul terrain de golf r�glementaire � travers le pays, sis � D�ly Ibrahim (Alger). L�affaire qui a fait couler beaucoup d�encre et fait courir de gros bonnets du syst�me a finalement consacr� le retour au calme dans une enceinte qui a servi � tout sauf un sport pour lequel elle a �t� �difi�e (cross-country, pique-nique, indycar, cavalerie, etc.). Un retour au calme qui n�a pas �t� suivi, malheureusement, par une relance effective de cette discipline. Les responsables du secteur des sports, la F�d�ration alg�rienne et les quelques clubs qui lui sont affili�s ont plus fait dans le gala. Chaque tournoi organis� � des p�riodes donn�es de l�ann�e faisait appara�tre des comp�titeurs d�un autre �ge. Les golfeurs en herbe n�avaient que tr�s peu d�espaces pour atteindre leur trou. L�actuelle instance f�d�rale, dirig�e par Nourredine Djoudi, un diplomate de carri�re, tentera cahin-caha d�apporter un rem�de � cette l�thargique situation. Souvent avec des moyens d�risoires et des objectifs pas forc�ment � la mesure des attentes. Avec les orientations du MJS, qui contribuait � hauteur de 6 millions de dinars (l�aide a doubl� depuis l��lection du nouveau bureau) au d�veloppement de cette pratique, la FAG a entam� sa mue. En proc�dant � un rajeunissement des effectifs et � l�assainissement de ses structures. Un lifting qui n�a pas fait que des heureux. La mutation est suivie de contestations. Celle-ci s�est manifest�e par quelques requ�tes adress�es aussi bien � la tutelle (MJS) qu�aux m�dias. A la fin du mois d�ao�t, des personnes se faisant passer pour des membres de l�AG ont fait circuler une p�tition dans laquelle il est fait �tat d�un retrait de confiance � l�actuel pr�sident. Le Soir d�Alg�rie s�en est fait l��cho dans l�une de ses �ditions. Depuis, ni la FAG ni ses �opposants� n�ont donn� signe de vie. La premi�re pr�parait ses petits dossiers tandis que les seconds attendaient une �r�ponse favorable� du minist�re. Mercredi dernier, notre r�daction a re�u la visite du pr�sident de la FAG, M. Djoudi, et de son secr�taire g�n�ral, Abderrahmane Bouzid, �galement vice-pr�sident de la F�d�ration alg�rienne du golf. Ce dernier, en bon �avocat� de l�institution qu�il assiste, battait en br�che, documents � l�appui, les accusations des signataires de la requ�te adress�e au MJS, sign�e le 26 ao�t 2011 par une vingtaine de personnes. M. Bouzid s�est dit d�abord scandalis� par l��margement de certains noms qui figurent sur la liste annex�e � la motion. �Sur les 16 signataires, 6 seulement peuvent se pr�valoir d��tre plus ou moins membres de l�AG. Parmi ces derniers, une dame (Mme Boussena) a vu son nom ajout� et sa signature falsifi�e tandis que M. Belmiloud r�side depuis six mois dans un autre pays (Maroc) et ne peut donc signer un tel document�, assure-t-il. Faux et usage de faux ? Sous le regard consentant de son pr�sident, le SG de la FAG apportera d�autres preuves attestant de graves faux commis par les instigateurs de cette action. �Je tiens � faire remarquer que MM. Mabrouk Garah, Farouk Lerari, Larbi Khodja et Amine Khemmar ne sont plus membres du BF depuis le 29 mars 2010 et le 13 juin 2011 pour le dernier cit�. Ils ne pouvaient en tout cas �marger sous cette qualit�. Je suis intrigu� par la pr�sence de quelques noms comme Li�s Sahbi et Touhami Amine qui n�ont aucun attachement l�gal aux structures du golf�, notera-t-il. Cette cabale n�a pas �t� sans faire r�agir les clubs qui �taient impliqu�s dans la motion adress�e � la tutelle dans laquelle il est demand� le retrait de confiance au pr�sident de la FAG et � son BF. Ces associations ne manqueront pas d�appuyer la politique pr�n�e par M. Djoudi et son bureau sans omettre de d�noncer les personnes qui avaient �marg� de mani�re abusive et ill�gale � leur place. Le dossier transmis aux services du MJS devrait, d�sormais, impliquer la justice qui saura comment d�busquer les faussaires. Le minist�re accompagnera la d�marche de la f�d�ration et d�cidera, de son c�t�, des sanctions administrative et sportive � leur encontre. Pour M. Djoudi, �l�affaire est grave. Si ces gens qui disent travailler pour la relance de la discipline n�avaient pas touch� � ma dignit�, �a aurait pu se terminer autrement. Moi, je ne m�accroche pas au �koursi�. Maintenant, il y a une justice qui doit prendre le relais pour �lucider les moindres d�tails de cette affaire. Pour ma part, je dis que et je le r�p�te, ma sant� ne me permet plus de mener ma mission convenablement. Ils disent que je passe mon temps dans les avions, alors que ma sant� ne le permet pas. J�ai d� prendre des risques dans certains d�placements � l��tranger. Aujourd�hui, je ne peux plus le faire. Je crois que le sport de golf a int�r�t � retrouver sa s�r�nit�. La nouvelle g�n�ration de golfeurs est assez consciente que l�avenir lui appartient. Ceux qui m�ont vis� le savent, eux qui n�ont pas accept� de passer de l�autre c�t� de la barri�re. En 2011, on ne peut concourir dans des comp�titions d�envergure avec une g�n�ration qui ne peut r�pondre aux exigences de la haute performance. Mon souhait est de voir notre embl�me flotter dans le ciel de Rio de Janeiro, lors des JO-2016. Je ne dis pas �a par populisme mais en �tant convaincu que le golf a de l�avenir en Alg�rie. Nous allons b�n�ficier d�un nouveau terrain au niveau de la nouvelle ville de Sidi- Abdallah et l�, je tiens � remercier infiniment Ch�rif Rahmani. Le MJS nous accorde une attention particuli�re et nous avons la confiance de nos clubs affili�s. Ceux qui nous d�nigrent doivent savoir qu�il n�y a pas de place pour les tricheurs et les fossoyeurs. Je veillerai � ce qu�ils paient pour leurs agissements�, conclut M. Djoudi.