«Environ 500 observateurs internationaux veilleront à la transparence et à la régularité des élections législatives prévues le 10 mai prochain». C'est ce qu'a déclaré Ahcène Boukhalfa, conseiller au cabinet du ministère des Affaires étrangères, hier lors du séminaire d'information en direction de la presse nationale tous secteurs confondus, organisé par le ministère de la Communication, tenu au niveau du ministère des Affaires étrangères à Alger. Donnant plus de précisions, Boukhalfa a exposé les différents aspects et modalités d'observation de la communauté internationale, citant ainsi les organisations qui seront présentes aux élections du 10 mai. Il s'agit de la Ligue arabe avec 100 observateurs, la Mission africaine composée de 200 observateurs, l'Union européenne avec 120 observateurs et l'ONU qui sera présente avec un panel d'une dizaine de hautes personnalités. Il y aura aussi, l'Organisation de coopération islamique qui enverra 20 observateurs et un nombre d'organisations non gouvernementales entre autres la fondation Carter qui sera de la partie. Ils seront déployés avant et après les élections durant une quinzaine de jours. Notre interlocuteur a évoqué également les conditions préalables à l'observation parmi elles : le suffrage d'être véritablement universel ; les partis politiques et les différents candidats doivent être en mesure d'exercer leurs droits légitimes de participer à l'élection; la liberté d'expression et la liberté de circulation doivent être garanties et les partis et candidats en lice doivent avoir un accès raisonnable aux médias. Ceci dit, les observateurs internationaux seront appelés à suivre un feuille de route et à l'appliquer, notamment respecter la souveraineté du pays hôte et les instruments internationaux relatifs aux droits de l'Homme; respecter la législation et l'autorité des organes électoraux et faire preuve d'une stricte impartialité politique en toutes circonstances. Il a expliqué, par ailleurs, que le règlement qui régit ces observateurs exige d'eux d'être présents cinq semaines avant la date du scrutin avec l'arrivée d'une nouvelle équipe sept jours avant le jour J. Ce jour-là se fera le déploiement de tous les observateurs. Ces derniers feront une déclaration préliminaire et à la fin de leur mission, ils rédigeront un rapport qu'ils remettront en juin à la Commission européenne dont le siège est à Bruxelles et qui sera remis plus tard à l'Algérie. Il a tout de même souligné que 500 observateurs suffiront pour avoir une vue constructive et réelle des élections. Quant aux aspects juridiques et la réglementation,ils ont été présentés par le sous-directeur des opérations électorales au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ahmed Fodil, qui a parlé de toutes les dispositions prises par l'Etat algérien pour la préparation des échéances électorales. Pour ce qui est du cadre réglementaire régissant la couverture médiatique des 44 partis en lice, Saïd Chabani, représentant du ministère de la Communication, a déclaré à cet effet que tous les moyens sont pris pour une meilleure couverture audiovisuelle. Il a révélé que chaque candidat bénéficiera d'un temps bien précis soulignant que ce dernier n'est pas encore défini. En ce sens, Chabani a présenté un tableau sur le nombre d'unité dédiée à chaque parti. La commission nationale de surveillance des élections travaillera étroitement avec les chaînes publiques de la télévision et de la radio pour l'application du temps d'antenne donné aux partis et aux candidats libres.