La mission d'observateurs de l'Union européenne (UE) pour les élections législatives du 10 mai 2012 séjournera en Algérie jusqu'au mois de juin, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères. "La mission d'observateurs de l'UE aura un calendrier de déploiement plus étendu dans le temps contrairement aux six autres missions. Elle séjournera en Algérie jusqu'à début juin", a affirmé le chargé d'études et des statistiques au ministère des Affaires étrangères, Lahcène Boukhalfa, lors d'une cession de formation au profit des journalistes. La prolongation de la mission de l'UE au-delà du 10 mai intervient, selon M. Boukhalfa, "en application de la méthode de surveillance des élections par l'UE qui prévoit un déploiement d'observateurs pendant trois mois, avant et après les scrutins". Plus de 500 observateurs étrangers sont attendus en Algérie pour suivre le processus des élections législatives, avait annoncé le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Ils sont répartis comme suit : 200 observateurs composent la mission de l'Union africaine, 120 celle de l'UE, 100 représente la Ligue arabe, 20 l'Organisation de la coopération islamique et 10 l'Organisation des Nations unies. Le centre national démocratique (NDI) et l'institut Carter, deux organisations non gouvernementales américaines, n'ont pas encore défini le nombre de leurs observateurs pour les élections législatives en Algérie, a précisé M. Boukhalfa. L'Algérie ne financera pas le déplacement et le déploiement de ces observateurs comme elle ne limite pas aux différentes missions le nombre de personnes qu'elles vaudront dépêcher pour superviser le scrutin du 10 mai, a-t-il assuré. M. Boukhalfa a rappelé que le travail de ces observateurs étrangers était encadré par un "code de conduite" fixant les conditions à observer en pareil cas, notamment le respect de la législation du pays hôte et sa souveraineté, en veillant à ne pas entraver le processus électoral.