Fini le grand luxe pour Nicolas Sarkozy. Après le 15 mai prochain, il ne pourra plus jouir de son immunité de chef de l'Etat. Et après une petite sieste d'un mois suivant la cessation de ses fonctions, Sarkozy le citoyen ordinaire va devoir jouer dans une autre cour. Celle où il serait attendu pour répondre des affaires de financement irrégulier de la campagne 2007 (affaires Kadhafi et Bettencourt). Alors ? Imaginez une situation finale à cette histoire. Un bulldog en fugue Un fauteuil par «c… », SVP ! Le petit Qatar veut devenir grand. Non seulement par ses transes diplomatiques, mais aussi, en jouant à James Bond. Ainsi, les coulisses nous révèlent-elles que ce bled «serait impliqué dans un véritable plan diabolique censé déstabiliser l'ensemble des pays de la région du golfe Persique. En véritable cheval de Troie des Etats Unis, l'émir Al Thani n'hésiterait pas à dépenser des millions de pétrodollars pour financer des attentats à travers les pays arabes avec en ligne de mire le Koweit, l'Oman et les Emirats. Ce vaste projet dévoilé graduellement depuis 4 mois impliquerait un réseau financé par Doha et qui est chargé de commettre des attentat à la bombe. Les membres seraient entraînés dans une base militaire près de la capitale qatarie. Les services secrets émiratis affirment avoir découvert ce réseau et saisi des quantités impressionnantes d'armes et d'argent. C'est ce que nous révèle Al Manar. Cela dit, la pancarte est tombée, «attention bulldog fougueux !» Singeries «james-bondesques» Récemment, la police koweïtienne a arrêté un groupe d'agents du Qatar chargés de renverser l'émir al-Sabah IV. Nous y voilà, au milieu de la scène avec un bon nombre de documents saisis attestant de l'organisation du complot par l'émir Hamad bin Khalifa al-Thani du Qatar. Des copies de ces documents ainsi que des procès-verbaux judiciaires ont immédiatement été transmis par le Koweït à l'Arabie saoudite. L'émir al-Sabah IV a demandé une réunion d'urgence du Conseil de coopération du Golfe, dont le Qatar fait partie. Parmi ces coups des peaux de banane empoisonnées, l'émir Hamad bin Khalifa al-Thani a lui-même pris le pouvoir dans son pays, en renversant son père, l'émir Khalifa ben Hamad Al Thani, aujourd'hui réfugié en Suisse. En 2008, «il aurait empêché l'élection par le Parlement libanais du général Michel Aoun comme président et est parvenu à négocier celle du général Michel Sleiman. Peu après, il est venu l'introniser au Parlement libanais, non sans avoir eu soin d'écarter de la cérémonie le président sortant Emile Lahoud». Enfin, «l'empereur» wahabite a également joué un rôle central dans le renversement du «guide» Mouammar el-Kadhafi en Libye, et plus récemment dans les tentatives de renversement du président Bachar al-Assad en Syrie. A ce jeu «james-bondesque », l'émir semble privilégier la peau de banane empoisonnée. Etant, à la fois, silencieuse et sans notice d'emploi, elle a déjà fait ses preuves. Encore faudrait-il que son utilisateur soit vigilant, car l'effet boomerang serait fatal.