Le renommé international, le mounchid Maher Zain a clôturé, samedi soir, la 8e édition du Festival arabe de Djemila, au stade du chahid Mohamed-Gassab à Sétif, en interprétant des anachides en arabe et en anglais, sur le thème du Prophète, en présence du wali de Sétif, Abdelkader Zoukh, du directeur de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), Lakhdar Bentorki, et d'autres invités. Après avoir salué le public avec une salve d'applaudissements, le mounchid Maher Zain a entamé la soirée par des prestations en langue arabe et anglaise, inspirées du patrimoine religieux et mystique à l'instar du Madih «Sali aala Mohamed», «Rabana Aalak Kadaran», «Ya Nabi Salamoun aalik», «Yo My Brother, Yo My Sister» et «Freedom». Une ambiance religieuse a caractérisé cette soirée de clôture organisée sous le haut patronage du président de la République, sous la tutelle du ministère de la Culture, de la wilaya de Sétif et du Commissariat du festival arabe de Djemila, en collaboration avec l'Office national de la culture et de l'information (ONCI). Cette superbe soirée s'est caractérisée, aussi, par une atmosphère de communication, laissant le public s'abreuver des paroles et de belles mélodies inspirées de la musique religieuse et du madih, à travers «Twahachnak Ya Rassoul Allah», «Allhamd Ellah», «Mawlaya Ma Sali Daymen wa abada aala habibika kheir El khalk», «Number one for me». Dans une brève déclaration, le mounchid Maher Zain a parlé de son nouvel album sorti, déjà depuis 3 mois. «L'album comprend cinq chansons à l'instar de El Salam 3alayka», soulignera-t-il, précisant qu'il chante en arabe et en anglais. «Je chante même en français, la preuve que j'ai une chanson en français intitulée Toujours proche». Notre interlocuteur a parlé, également, de sa carrière artistique précisant qu'il est d'origine libanaise mais réside en Suède. Il a, par ailleurs, souligné qu'il a commencé à chanter il y a 4 ans, à l'âge de 27 ans. Cette soirée a été suivie par une entrée en lumière du mounchid Nadjib Ayach qui a ébloui l'assistance par e sa voix suave et chaude, en interprétant une variété de medihs à l'instar de «El salat aala Mohamed Mostapha el 3adnani», «Salou aala Mohamed Sala Allah aalayhi wa salam». A son tour, le mounchid Youcef Soltani a su conquérir l'assistance, durant la deuxième partie de la soirée grâce à une expression vocale vigoureuse et chaude en interprétant plusieurs madihs et des chants ancestraux comme «Sala Allah aala el nabi el mokhtar», «Ya kaaba ya bayt rabi mahlaki», «Zad El nabi wa frahna bih». La soirée, qui a été marquée par la présence de nombreuses familles, a été, en effet, l'occasion pour eux de découvrir un des aspects célèbres de la musique sacrée.