L'Institut africain de l'eau, de l'énergie et des changements climatiques sera officiellement ouvert à Tlemcen, en octobre 2013, a annoncé dimanche le professeur Sellami Mokhtar, directeur de la recherche, de l'évaluation et de la prospective au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L'annonce a été faite lors d'une rencontre, ouverte dimanche à la faculté des sciences de l'ingénieur de Chetouane (Tlemcen) et à laquelle prennent part des experts de plusieurs pays africains, des responsables de l'université Abou- Bakr-Belkaïd qui va abriter cet institut africain, en plus d'un nombre important d'experts allemands devant soutenir scientifiquement ce projet d'enseignement supérieur. Cette rencontre vise à identifier les besoins et les préoccupations du continent africain dans ce domaine afin de déterminer des programmes de formation adaptés et pratiques. «Cet institut doit former des experts et des spécialistes africains, d'où la nécessité de définir des programmes pédagogiques ayant un impact continental», a précisé M. Sellami. Le futur institut accueillera dans une première phase une centaine d'étudiants africains. Il est cofinancé par l'Algérie, l'Union africaine (UA) et l'Allemagne, a-t-on précisé. Il sera relié à dix centres de recherche africains et fera partie du réseau formant l'Université panafricaine. Ce réseau est constitué de l'université de Tlemcen et de quatre autres instituts spécialisés dans les sciences de la terre et de la vie (Nigeria), des sciences sociales et de gouvernance (Cameroun), des sciences de la vie et l'agriculture (Kenya) et des sciences de l'espace (Afrique du Sud). L'objectif majeur assigné à cette université panafricaine est l'élimination du phénomène de la fuite des cerveaux et la formation de chercheurs de haut niveau devant répondre aux besoins du continent, a précisé la même source. n