Tlemcen est l'une des cinq villes africaines choisies pour abriter cet institut financé par l'Union africaine et l'état algérien, avec une contribution de l'Allemagne, état parrain de ce projet. L'université Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen abritera, à partir de la rentrée universitaire 2013/2014, un institut africain de l'énergie, de l'eau et du changement climatique. Une centaine d'étudiants africains y seront admis pour préparer un magistère ou un doctorat d'état dans la perspective de devenir des experts dans la spécialité. Tlemcen est l'une des cinq villes africaines choisies pour abriter cet institut financé par l'Union africaine et l'Etat algérien, avec une contribution de l'Allemagne, état parrain de ce projet. Afin d'identifier le type de formation qui va être dispensée aux étudiants africains, formation orientée principalement vers les besoins du continent, des membres de l'université panafricaine, des experts de l'Union africaine et des partenaires européens se sont rencontrés à Tlemcen et doivent plancher pendant cinq jours, et ce jusqu'au 19 septembre, sur le programme pédagogique et technique ainsi que la mise en place des conditions adéquates pour le fonctionnement de l'institut. Le professeur Mokhtar Sellami, directeur de la programmation, de la recherche, de l'évaluation et de la prospective au ministère de l'Enseignement et de la Recherche scientifique, a souligné l'importance du choix de l'Algérie pour abriter un tel institut : “Historiquement si on respecte les étapes, dans les années 2002/2003, le président Bouteflika avait émis, lors d'un sommet de l'Union africaine, l'idée de création d'une université afro-asiatique. C'est là un projet très ambitieux et complexe. L'idée a germé et, en 2008, la commission de l'Union africaine, sur une proposition répétée de plusieurs pays, a opté pour la création d'une université panafricaine. Les grands objectifs sont simples : éliminer la fuite des cerveaux et avoir des potentiels de chercheurs au niveau du continent africain pour répondre aux besoins pluridisciplinaires." Il a été ainsi décidé que l'université panafricaine sera constituée d'un réseau de cinq instituts, chacun sera spécialisé en fonction des potentialités de la région, mais aussi des besoins exprimés localement. On en est arrivé à l'architecture de l'université panafricaine qui est la suivante : institut des sciences de la vie et sciences de la terre basé au Nigeria ; institut des sciences sociales et la gouvernance au Cameroun ; institut des sciences de la vie et de l'agriculture au Kenya ; institut des sciences de l'énergie et de l'eau en Algérie ; institut des sciences de l'espace en Afrique du Sud. Le professeur Sellami dira : “L'Algérie a été choisie par le fait qu'elle répond à toutes les exigences et garanties de succès pour cet institut à vocation africaine, rattaché à dix centres de recherches en Afrique, qui doit devenir un véritable pôle d'excellence pour la formation de l'élite africaine dans ces secteurs spécifiques que sont l'eau et les énergies renouvelables." B. A