Le doyen des clubs sétifiens, l'USM Sétif vient de fêter ses 80 ans d'existence. Ce club qui a enfanté les Kermali, Arribi, Guettaf, Djeroudi, Reggad, Adjissa, Osmani, Rahmani et autres patauge toujours dans les profondeurs de la quatrième division. Pis, il se dirige encore une fois vers une relégation au vu de sa position actuelle au classement. Les Grenats, depuis leur accession en nationale Une, sous la houlette de Bekhloufi en 74/75 avec une pléiade de joueurs joueurs Khalfa, Bouras, Aroussi, Chaouch, Hafri, Nekaa, Guettaf, Hadaoui, Regad, Hocine et autres, a connu une dégringolade vers les paliers inférieures. Heureusement qu'elle fut sauvée sous l'ère de Belaliet en disputant la finale de la coupe d'Algérie face à l'ASO Chlef. Le nouveau boss des Rouge et Noir, Madani Zine prend les rênes de ce club et accède en Nationale deux, c'est le soulagement des mordus de l'USM Sétif. Une année plus tard, les commandes sont confiées à Azouz Arab qui, contre vents et marées, réussit à maintenir le club en division deux. La tâche fut confiée à Belbacha. Avec des bâtons dans les roues, l'USMS rétrograde en division interrégion pour faute de moyens financiers. Le relais fut transmis durant le mercato, lors d'une assemblée extraordinaire, au pharmacien Ayachi Malik. Le club boira alors le calice jusqu'à la lie. Le club cher à Ferhat Abbès rétrograde en quatrième division sans que les dirigeants, à leur tête le président, ne bougent le doigt. L'USMS ne mérite point ce sort. Le cycle olympique terminé, la programmation de l'assemblée générale élective prend du retard, à une quinzaine de jours de la clôture du dépôt des licences. L'AG aura lieu enfin. Le président Belaliet Miloud, par amour au club, prend les destinées des Grenats dont les dés étaient jetés pour ce championnat. Le club endetté jusqu'au cou, les meilleurs éléments ont opté pour d'autres formations. Pour preuve, le club occupe la dernière place, ce qui était prévisible. Devant cette situation, le premier responsable ne cherche qu'à sauver les meubles en évitant la relégation.