«L'Algérie représente un grand marché aux hommes d'affaires turcs», a déclaré, Hacen Aslan, le conseiller commercial à l'ambassade de la Turquie en Algérie, hier, en marge d'un programme de rencontre B2B entre les hommes d'affaires algériens et turcs dans les secteurs du textile, marbre, machines, électronique, agroalimentaire... Le conseiller a souligné que les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Turquie sont estimés à 5 milliards de dollars en 2012, dont 2 milliards pour les exportations. Les investissements turcs en Algérie ont atteint le montant d'un milliard de dollars la même année, mais selon les investisseurs, et malgré le grand potentiel pour une meilleure coopération économique et commerciale entre les deux pays, il manque un accord de libre-échange. Il a assuré que les hommes d'affaires turcs sont «prêts» à investir en Algérie et que la règle 51/49%, régissant l'investissement étranger en Algérie, «ne constitue pas un obstacle». Il a estimé que l'Algérie peut même devenir «une base d'exportation de produits turcs fabriqués chez elle» vers les pays de la zone arabe de libre-échange (ZALE) et d'Afrique, et des entités avec lesquelles elle est liée par des accords de coopération. La présence des entreprises turques en Algérie sera «renforcée», a-t-il encore soutenu, estimant que cette rencontre d'affaires à laquelle participent 14 grandes entreprises turques et une vingtaine d'entreprises algériennes offre de «précieuses opportunités» pour faire connaître le potentiel algérien et inciter les hommes d'affaires turcs à investir davantage en Algérie «Pour le moment, la Turquie a une convention de libre-échange avec le Maroc, la Libye et la Tunisie. On attend la réponse de côté algérien»; a-t-il conclu.