Le marché algérien est «très prometteur» et offre de «nombreuses opportunités» pour les entreprises qui souhaitent investir en Algérie, a affirmé lundi à Alger le responsable du département export au ministère turc de l'économie, M. Behar Erkan. «L'Algérie offre de nombreuses opportunités d'investissement et beaucoup d'avantages et de facilitations pour les hommes d'affaires qui veulent réaliser des affaires», a-t-il déclaré à la presse en marge d'une rencontre d'affaires algéro-turque. Selon ce responsable, les entreprises turques portent un «grand intérêt» pour marché algérien qu'elles considèrent comme l'un des plus importants en Afrique et dans le Monde arabe. «Notre objectif à travers l'organisation de cette rencontre est de promouvoir les relations économiques algéro-turques et d'examiner les possibilités de partenariat dans différents domaines pour baliser le terrain aux hommes d'affaires», a-t-il ajouté. Le chargé d'affaires à l'ambassade de la Turquie en Algérie, Barbaros Tuna Erdem, a plaidé pour l'amélioration des relations économiques algéro-turques, soulignant que la rencontre vise à nouer des relations d'affaires entre les hommes d'affaires des deux pays en vue de sceller des partenariats «mutuellement bénéfiques» et inciter les entreprises turques à venir s'installer en Algérie pour produire sur place. « Nous aspirons à convaincre le plus grands nombre possible d'entreprises turques à venir produire en Algérie et réaliser ainsi le transfert technologique tant souhaité par les autorités», a-t-il indiqué. Il a annoncé, à ce titre, la visite prochaine en Algérie du ministre turc de l'économie qui sera accompagné d'une forte délégation d'hommes d'affaires et de chefs d'entreprises turques. Le conseiller commercial à l'ambassade de la Turquie en Algérie, Hassan Atlan a assuré que les hommes d'affaires turcs sont «prêts» à investir en Algérie et que la règle 51/49%, régissant l'investissement étranger en Algérie, «ne constitue pas un obstacle» aux entreprises turques. Il a estimé que l'Algérie peut même devenir «une base d'exportation de produits turcs fabriqués en Algérie» vers les pays de la Zone arabe de libre échange (ZALE), d'Afrique et des entités avec lesquelles elle est liée par des accords de coopération. La présence des entreprises turques en Algérie sera «renforcée», a-t-il encore soutenu, estimant que cette rencontre d'affaires à laquelle participent neuf grandes entreprises turques et une vingtaine d'entreprises algériennes offre de «précieuses opportunités» pour faire connaître le potentiel algérien et inciter les hommes d'affaires turcs à investir davantage en Algérie.