Trois Nord-Coréens censés être des responsables gouvernementaux ont té arrêtés par les autorités douanières malaisiennes. Ils auraient tenté d'emporter 1,45 million de dollars à bord d'un avion à destination de la Chine. C'est le quotidien japonais Mainichi Shimbun qui a publié cette information. Ce journal a précisé qu'ils avaient tous les trois sur eux un passeport officiel, ce qui laisse penser que ce sont des diplomates ou des responsables gouvernementaux. Lorsque les douaniers malaisiens les ont interrogés, ils ont répondu que l'argent venait de leur ambassade et qu'ils n'étaient pas au courant de l'obligation de le déclarer. Selon des sources bien informées du pays communiste citées par le journal, une entreprise nord-coréenne d'armement se trouve en Malaisie et les trois ressortissants nord-coréens sont soupçonnés d'avoir emporté l'argent gagné grâce au trafic illégal d'armes. Or P'yongyang est sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU prévues par la résolution votée après son troisième essai nucléaire de l'année dernière. Ce texte interdit tout transport d'importantes sommes d'argent liquide pouvant être utilisé pour le développement nucléaire et balistique. Attention ! Le gouvernement turc a accusé lundi des magistrats proches de l'organisation de Fethullah Gülen d'avoir mis illégalement sur écoute des milliers de personnes, dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le chef de ses services secrets, dans le cadre d'un complot visant à le déstabiliser. Dans leurs éditions de lundi deux quotidiens proches du pouvoir, Yeni Safak et Star, ont affirmé que les téléphones de nombreuses personnalités ont été espionnés depuis 2011 sur ordre de l'organisation de M. Gülen à laquelle M. Erdogan a déclaré la guerre en l'accusant d'être à l'origine d'un scandale politico-financier sans précédent qui éclabousse son gouvernement. À l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Bülent Arinç a confirmé ces allégations devant la presse. Un des deux procureurs mis en cause par Yeni Safak et Star dans cette affaire a catégoriquement nié avoir ordonné la moindre de ces écoutes. En attendant le dénouement L'Agence de presse officielle Chine nouvelle attribue à la minorité séparatiste ouïgoure la responsabilité de l'attaque menée à la gare de Kunming, une grande ville du Yunnan, dans le sud-ouest du pays. Plus de 10 hommes ont attaqué au couteau, samedi soir, les gens qui se trouvaient dans cette gare. Dimanche, Chine nouvelle a repris le bilan annoncé par la ville de Kunming. L'agression aurait fait 29 morts et plus de 130 blessés. Selon les premières informations disponibles, cinq des agresseurs avaient été abattus par la police sur les lieux du drame. Les autorités locales ont, par la suite, annoncé que quatre étaient morts et qu'un autre était en détention. D'après les témoins, les assaillants étaient masqués et habillés de noir. La police continue de rechercher les agresseurs disparus. Citant toujours la municipalité de Kunming, Chine nouvelle précise que les indices retrouvés montrent qu'il s'agit d'une attaque terroriste menée par les forces séparatistes du Xinjiang. Ces indices n'ont pas été dévoilés. Le président chinois Xi Jinping a envoyé le responsable de la sécurité du Parti communiste à Kunming avant l'aube. Sa mission : prendre l'affaire en main dès le départ et la suivre jusqu'à son dénouement.