Le défenseur central de la JS Saoura, le Malien Sekou Bagayogo ne sait plus à quel saint se vouer. Et pour cause, il a été carrément chassé du premier stage d'inter saison qui s'est déroulé à Oran par le président du club, Mohamed Zerouati après que le joueur ait réclamé son dû, à savoir trois mois de salaires (mars, avril et mai 2014) et s'est vu refuser de renouveler son contrat jusqu'à 2016 alors qu'il court jusqu'à 2015. Bagayogo que nous avons rencontré à Alger s'est dit surpris de lire dans la presse des propos du responsable du club qui sèment le doute. Il apporte un démenti catégorique, «je démens les propos du président de la JSS qui dit que je n'ai plus la tête, ni l'envie de jouer pour ce club, c'est totalement faux. J'ai demandé mon dû pour pouvoir négocier une éventuelle prolongation, et je n'ai pas pensé quitter le club puisque mon contrat va jusqu'à 2015. Je dois le respecter et respecter aussi les supporters de l'équipe et mes fans. C'est alors que Zerouati m'a demandé de quitter le stage. J'ai joué 27 matchs sur 30, j'ai été blessé à la fin de l'exercice, c'est dire que mon engagement pour ce club est sincère. Je n'ai jamais triché. Aujourd'hui, je n'exige que mon droit», nous déclare dépité Sekou qui a saisi la Fédération algérienne de football en date du 7 juillet 2014 pour le rétablir dans son droit dans la mesure où il possède un contrat dans lequel il est clairement mentionné les droits et devoirs des deux parties. Il attend toujours la réponse sachant que le temps presse pour le délai de signature de contrat. L'instance fédérale est appelée à mettre un terme à ce genre d'agissements de certains présidents de clubs qui prennent en otage les joueurs. Bagayogo qui a des contacts avec d'autres formations, demande à être régularisé pour terminer sa dernière année à Béchar ou à défaut, qu'on lui remette la lettre de libération pour qu'il aille monnayer son talent ailleurs contre les salaires qu'il lui reste. C'est pourtant clair...