Alors qu'une session ordinaire de l'APW devait se tenir le 8 décembre avec pour menu des travaux de deux secteurs névralgiques du foncier et de l'hydraulique, une majorité constituée de 23 élus l'ont poussée à l'impasse. La déclaration qui nous a été remise regroupe quatre partis : le RCD, le FLN, le RND et le FS constituant ainsi un bloc contre le FFS accusé de tous les maux et en outre à deux années de non gestion, crise de fonctionnement, retards mais aussi de faux et clientelisme. Pour maintenir sa majorité, des procurations fictives (faxées...) sont prises en compte, autant pour des commission à l'exemple de celle de la santé qui n'a pas fonctionné depuis 8 mois ou qui établit ses PV en catimini, ou en change les contenus pour les deux autres, dira l'un des frondeurs en conférence tenue par les boycotteurs. L'autre anomalie relevée et qui a persisté jusqu'à ce jour, c'est la non application du règlement intérieur type, maintenant de fait un ancien règlement et en leurs fonctions des présidents de commissions en totale caducité ou illégitimité selon l'animateur de la conférence. Outre les dysfonctionnement soulevés et qui sont à l'origine de tous les retards, l'APW actuelle n'a su gérer que le 914 (sport, social, loisirs), déclarera un élu qui ajoutera que tous les projets structurants sont bloqués. La conférence de presse qui aura été une session dans la session, aura été porteuse d'accusations gravissimes à l'encontre de ce qu'ils désignent par l'actuelle minorité. Désormais, dira un élu, «c'est nous qui commandons et rien ne se fera sans nous. Enfin, un élu apportera une précision sur le boycott qui, dira-t-il, est un message à la population et non pas un soutien au wali comme prétendu par certains qui affirment que nous avons boycotté car incapables de fournir nos travaux à la session... un pur mensonge bien entendu». Dans cinq jours, un appel à la deuxième session sera lancé et autant prévoir qu'elle sera houleuse. Les boycotteurs qui répondront présents valideront-ils les travaux ou plongeront-ils encore l'assemblée vers d'autres retards comme celui du budget primitif non adopté à ce jou ? Quoi qu'il en soit, l'assemblée devrait se conformer aux textes et envisager pour des sessions à venir des changements notamment à la tête des trois commissions, aménagement, TIC et sport culture social, c'est le nœud gardien et l'esprit même de cette revendication houleuse. Rendez-vous donc pour damain.