L'Assemblée populaire de la wilaya de Bouira n'a pas tout à fait réussi sa rentrée. La première session de cette assemblée, qui s'est tenue hier, a été houleuse, notamment lors de l'adoption du projet de règlement intérieur, comme le stipule l'article 10 des Codes communal et de wilaya, ainsi qu'au cours de l'installation des commissions permanentes, dont l'ensemble des élus se sont mis d'accord pour neuf commissions touchant les différents secteurs. Ces dispositions réglementaires et organiques ont été approuvées par la majorité des élus, excepté ceux du RND qui ont fait montre d'une opposition. Ces derniers n'ont levé la main que pour quatre points. Comme il a été prévu la désignation de quatre adjoints, dont deux assumeront leurs fonctions de façon permanente, et deux autres seront non détachables. De son côté, le président de l'APW, M.Gaci, dans un point de presse, accordé à la fin des travaux de cette première session, a reconnu que la wilaya de Bouira se trouve parmi les régions les plus pauvres en matière de développement local et d'investissement, et que la situation y est chaotique. Le président de l'APW semble prendre les choses en main. Il a promis un changement sur tous les plans. Si pour l'Assemblée populaire de wilaya tout semble réglé, que peut-on dire de la situation des APC? Parmi les 45 communes que compte la wilaya, un tiers est toujours paralysé et cette situation risque de perdurer. Certaines assemblées communales ne sont pas encore installées. Et dans le cas où un blocage est envisagé, comment procèdera-t-on au niveau de l'APW qui doit, par-dessus tout, agir pour un développement visant à désenclaver bon nombre de communes? Une tâche ardue attend les autorités locales pour venir en aide aux citoyens.