On en reparlera encore de ces 8es Journées du marketing touristique qui ont fermé leurs portes jeudi dernier à l'hôtel El-Aurassi, après 48 heures d'échanges entre les représentants du ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, les conférenciers nationaux et étrangers et les séminaristes. Pour certains, il s'agissait de saisir cette opportunité pour tenter de faire la sacrée différence entre les années écoulées et cette année. Ils se sont interrogés sur le pourquoi de ce retard qui continue à faire reculer notre pays des tableaux des nations qui avancent. Faut-il comprendre par là que l'intérêt n'y était pas, hier, que le tourisme n'avait pas sa palme d'or pour s'imposer avec ses potentialités. Ce n'est pas pour rien si Monsieur Tata Farid du ministère de la Culture disait à juste titre que l'Algérie de par sa superficie est aujourd'hui le plus grand pays d'Afrique, le 10e au niveau mondial et possède l'un des plus grands déserts du monde. Les débats très riches et variées ont permis à tout un chacun de s'interroger à sa manière sur les raisons qui font que notre tourisme risque encore de rester à la traine si rien n'est fait. La relation directe est faite, il s'agit de la formation, de la faible qualité de formation des étudiants qui font face à un manque flagrant non seulement d'équipements, de technologies et d'informations, mais aussi de manque d'enseignants de qualité. Comment parler d'évolution de tourisme au niveau de l'accueil, des prestations de services si la formation est aussi dans une situation presque alarmante, soulignait un séminariste. «Chez nous, à Tizi Ouzou, pas besoin de parler de conditions de travail, nous avons encore un matériel vieux comme le monde, à Alger, les étudiants de l'Institut Aurassi ne disposent pas d'internet.» Les intervenants qui se sont succédé à la tribune ont évoqué, comme le signalait le directeur de l'aménagement touristique du ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Abdelhamid Terghini, «l'urgence d'œuvrer à associer sérieusement le secteur du tourisme aux efforts de développement économique et à la création de nouveaux postes d'emploi, à travers la promotion de l'investissement, le soutien à la création et l'amélioration de la qualité des services, construire une image du tourisme algérien et de combler les lacunes en termes d'hébergement, de structures touristiques et offre pour la destination qui demeurent encore élevés». Pour Guillaume Pepin, directeur Afrique du Nord et de l'Ouest de la plateforme hôtelière Jumia Travel, «cet événement est une aubaine pour l'Algérie qui présente de nombreux atouts touristiques. Il est important que ce genre de rencontre puisse être organisé pour permettre aux experts de réfléchir ensemble sur l'amélioration de l'image touristique de l'Algérie. La réussite de ce projet passe par une stratégie marketing bien élaborée, et notamment sur internet d'où l'intérêt de ces journées». Nous sommes dans l'ère de l'hyperpersonnalisation, l'audience veut recevoir des messages personnalisés, qui lui sont dédiés, c'est le tout début de l'exploitation du «Big Data». Nous sommes aussi dans la gestion de la qualité en temps réel, dans la gestion du marketing en temps réel, vos clients sont équipés de terminaux portables (les fameux smartphones) et produisent, partagent, interagissent pendant leur séjour. Test sur 4 hôtels avec booking.com interfacé avec le web hôtel : 150 demandes / mois (50 % sur le marché national) ; arrivée du paiement en ligne pour garantir la réservation ; la connectivité et les smartphones ; fiabilité des équipements et des réseaux 3G et 4G ; clientèle internationale qui se sent rassurée par le professionnalisme ; véritable enjeux de visibilités sur internet pour la destination Algérie. Pour gagner la confiance du visiteur, vous pouvez relayer les contenus publiés en ligne à votre sujet par les clients.