L'attaque de Berlin a rappelé la grande fragilité du pays face au terrorisme. Trois proches de l'auteur de l'attentat de Berlin ont été arrêtés dans le centre du pays. Une semaine après l'attentat contre un marché de Noël à Berlin qui a fait 12 morts et 48 blessés, la Tunisie poursuit ses investigations autour d'Anis Amri, l'auteur de l'attaque, citoyen tunisien de 24 ans, originaire de la région de Kairouan (Centre-Est). Samedi 24 décembre, le ministère de l'intérieur a annoncé que trois de ses proches avaient été arrêtés, dont son neveu. Tous seraient membres d'une «cellule terroriste (...) liée» à Anis Amri, tué vendredi en cavale à Milan, en Italie. L'attaque de Berlin a remis la Tunisie dans la lumière et rappelé sa situation de grande fragilité face au terrorisme. Ce n'est pas la première fois qu'un Tunisien est au centre d'un attentat en Europe. Le 14 juillet, l'attentat de Nice (86 morts) avait été perpétré par un jeune Tunisien, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, âgé de 31 ans et originaire de M'saken (dans l'Est du pays). En Tunisie même, les attentats les plus meurtriers de ces dernières années ont été commis par des jeunes du pays. Dans la station balnéaire de Port El-Kantaoui, près de Sousse, Seifeddine Rezgui, 23 ans, originaire du Kef (Nord), avait tué 38 touristes sur la plage d'un hôtel le 26 juin 2015. Quelques mois plus tôt, le 18 mars 2015, la tuerie du musée du Bardo à Tunis (22 morts) avait été perpétrée par un commando de deux assaillants âgés de 20 et 27 ans, passés par la Libye.