Qui arrêtera la catastrophe du deversement sauvage et anarchique de déblais et débris dans le chef lieu de daira de Bordj-Ménaïel, les déblais provenant de fouilles de nouvelles constructions sont pris d'effarantes proportions ces dix dernières années pour devenir un véritable fléau des plus agressifs contre l'environnement en général et les terrains agricoles en particulier, les dépôts d'ordures ménagères sont légion car si jadis ces lieux se trouvaient en dehors de la ville et où on allait respirer un bol d'air frais, ce n'est guère le cas aujourd'hui. Ces lieux qui étaient verdoyants sont devenus des décharges sauvages. Pis encore, elles salissent l'environnement et le hic dans tous cela, c'est que l'on continue d'y jeter des ordures et il est difficile de bannir les vieux réflexes même si cela remet en cause le civisme des citoyens, lesquels portent préjudice à leur santé et à celle des leurs. Cet environnement attire charognards, rats, moustiques, chiens sans omettre de parler des odeurs nauséabondes et insupportables. Les élections municipales ne sont pas très loin Selon les avis partagés par la population de Bordj-Menaiel, «le jour o la ville des Coquelicots aura une APC (Assemblée populaire et communale) gérée par wled la blad et qui aussi aiment et adorent cette charmante localité, peut-être qu'on sortira de ce marasme car à cause de l'incompétence des gens qui n'ont rien à voir avec le problème de la gestion, la commune de Bordj-Ménaiel est devenue la plus laide et la plus sale dans notre beau pays qu'est l'Algérie et cela dans tous les domaines», affirme un citoyen. Aussi, les déblais et déversements d'ordures ont repris de nouveau, et ce phénomène de déversements sauvages débridés, le long de la route nationale reliant les Issers- Bordj-Ménaiel sur un parcours de six kilomètres via le domaine Salhia (autrefois la Gironde) a repris de plus belle depuis quelques années. Quand l'incivisme nargue les pouvoirs publics, les déversements reprennent de plus belle et redonnent à cet endroit son aspect d'horrible foyer de toutes sortes d'épidémies, dont les persécutions négatives vont tripler dans les années à venir. Un état de fait répréhensible aux incalculables retombées sur la santé publique et l'environnement qu'on aurait pu éviter que par la pose de glissières pour empêcher ces énergumènes sans foi ni loi d'accéder aux accotements de cette importante route. Il y a une prolifération des décharges sauvages comme celle du village Aomar, à la cité Mustapha Ben Boulaïd, aux abords de l'autoroute, du côté d'Aïn El Hamra, du village Raicha, les dépôts d'ordures ménagères sont légion. Si autrefois ces lieux se trouvaient en dehors de la ville de Bordj-Ménaiel et où on allait respirer un bol d'air frais, ce n'est guère le cas aujourd'hui. Ces lieux qui étaient pleins de verdure sont actuellement des décharges sauvages, pis encore, elles salissent l'environnement. Le hic est que l'on continue à y jeter les ordures. Il est difficile de bannir les vieux réflexes même si cela remet en cause le civisme des citoyens, lesquels portent préjudice à leur santé et à celle des leurs. Cet environnement attire charognards, rats, moustiques, chiens sans omettre de parler des odeurs nauséabondes et insupportables. Les ordures sont mal évacuées par les services compétents de la commune à cause du manque de moyens, car comment une grande APC comme celle de Bordj-Menaiel ne dispose pas de moyens adéquats à cet effet. Il y a un manque en moyens matériels, la localité ne dispose pas suffisamment de camions et bennes tasseuses, de Clark, de Poclain, d'ambulances. Cependant, ce qui est désolant, c'est de constater l'entassement des ordures sur les abords des rues et ruelles de la ville et des villages comme c'est le cas à l'entrée du village Aomar, à la descente du site «la forêt», devant le portail de l'école Mohamed-Zeboudji, sur la route du village Raicha. Il est grand temps, nous dira un citoyen, que l'APC prenne les choses au sérieux. Aussi, il y a de plus en plus d'incivisme des citoyens qui déposent leurs déchets sur les bordures, certains lancent leurs déchets ménagers à travers les vitres de leurs voitures en cours de route, n'importe où et n'importe comment. On porte atteinte à notre environnement. Qui arrêtera la catastrophe ? Aussi, juste à proximité de la pompe à essence des Issers, sur la route reliant les Issers à Bordj-Ménaiel dans la wilaya de Boumerdès ou encore celle menant vers Timezrit, de jeunes délinquants se livrent à la consommation de boissons alcoolisées au vu et au su de tout le monde, certains endroits sont devenus des points de chute pour tous les consommateurs à telle enseigne que même les agressions y arrivent sporadiquement. Devant cette situation devenue insupportable et même intenable, les citoyens se permettent de boire tout en marchant et tout le long de la route. Ils jettent leurs canettes en route en créant du tapage nocturne qui dérange l'intimité des familles. Impossible de rester tranquille chez soi. Les citoyens interpellent les services concernés pour faire des descentes afin de dissuader les délinquants qui s'adonneraient à la vente de ces boissons et autres stupéfiants. «Nous sommes convaincus que si des descentes sont effectuées à l'avenir dans ces endroits salis par ces personnes, plus aucun n'y remettra les pieds.» Il faut mettre un terme à cette situation catastrophique.