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Les auberges de jeunesse en Algérie, 3e réseau mondial
Publié dans La Nouvelle République le 26 - 07 - 2017

C'est un instituteur allemand du nom de Richard Schirrman qui en eu l'idée. Il fit sortir ses élèves de la zone industrielle vers la campagne pour effectuer le premier pas vers «l'enseignement en plein air» de la vallée de la Ruhr pour les amener dans les collines boisées de la campagne et ses randonnées pédestres duraient 8 jours.
En 1909, il conçut le principe des auberges de jeunesse et obtint le droit d'utiliser les écoles innocupées pendant les vacances. Un mouvement naquit : c'est l'ajisme. La première auberge de jeunesse (AJ) permanente dans le monde a été aménagée dans le château d'Altena (Westphalie) en Allemagne pour remplacer «l'auberge» temporaire située dans l'école de Schirrman qui crée avec Wilhem Munker la 1re association des AJ en 1919. «Comme nous ne pouvons pas transporter la campagne avec ses forêts, ses champs et ses près... dans les villes étroites, il ne nous reste pas d'autre chose à faire que de rejoindre la nature dans le jardin de Dieu, et aller voyager à l'air libre ! Il faut commencer par la jeunesse qui va à l'école....» Cet appel de Shirrman est écouté et traverse toute l'Europe, et, chemin faisant, le mouvement s'étend même au-delà. Les jeunes voyageurs purent trouver ainsi de plus en plus de gîtes où ils pouvaient rencontrer d'autres jeunes de différents horizons. Mais la seconde Guerre Mondiale est déclenchée et ce n'est qu'en 1945 que le mouvement renaît de ses cendres avec la fondation de la Fédération internationale des auberges de jeunesse (International Youth Hostel Federation) qui devient un mouvement internationaliste touristique mixte socio-culturel indépendant et démocratique. De nos jours En plus des jeunes, les familles constituent un public qui est apparu récemment en AJ attirées par les prix qui y sont pratiqués et aux règlements moins rigides ; les dortoirs transformés en chambres et des espaces de restauration et caféterias y étant aménagés. Le tourisme associatif propose aux jeunes et moins jeunes une découverte à la fois de qualité, à visage humain et intelligent. Les ajistes d'un jour reviennent toujours, mais avec leur famille vu le caractère unique des AJ, seul réseau mondial de relais de tourisme pour jeunes, qui les oblige à être toujours meilleurs et fidèles à leur philosophie. Pour y adhérer, il vous suffit de vous présenter dans n'importe quelle AJ où une carte d'adhérent internationale vous sera délivrée contre 150 DA seulement. Le prix des nuitées varie entre 400 et 500 DA. Alors jeunes et moins jeunes, découvrez votre cher pays ! Du Nord au Sud, d'Est en Ouest plus de 200 AJ nouvelles rivalisent avec les hôtels. Le monde change, les auberges de jeunesse aussi, non seulement en Europe, mais même en Algérie. A vous de juger, mais un conseil : avant de partir assurez-vous qu'il y a de la place ! Cependant, qu'en est-il de leur gestion ? La Fédération algérienne des auberges de jeunesse (FAAJ) ayant été suspendue en 2004 pour non- mise en conformité par rapport à la loi 90/31, bien que des statuts avaient été rédigés et approuvés par son assemblée générale à Blida, les AJ ont végété jusqu'en janvier 2014. Réactivée à l'initiative du MJS, sans faire appel à la mémoire de ceux qui l'avait fondée et qui avaient tout fait pour que de nouvelles AJ telles que l'ont trouve aujourd'hui soient réalisées pour ne rien envier aux autres pays. Une dynamique s'était instaurée avec le MJS qu'en 2000, il était déjà question de la classification des AJ et que le symbole retenu serait le palmier, arbre symbolique de notre pays. Ce projet rédigé, discuté et approuvé est resté dans les tiroirs de responsables au MJS jusqu'en 2016. C'est grâce au ministre de la Jeunesse et des Sports actuel, El Hadi Ould Ali, que ce dernier a été signé et publié en 2016. Mais une question demeure et tout le monde se demande aujourd'hui au sein même du réseau ce que sera le statut juridique et la gestion financière des AJ en Algérie La croissance du réseau exige une gestion de plus en plus professionnelle de la fédération ainsi qu'une excellente communication avec et entre les associations membres ainsi que les personnels des AJ. Le rôle de chaque acteur et intervenant doit être établi clairement, ce que chacun attend de l'autre et quel doit être le rôle de chacun (ministère de la Jeunesse et des Sports et ses directions de wilaya, fédérations et associations). Un groupe de travail d'anciens et sympathisants, guidés par le seul intérêt des AJ, devrait être mis en place par la tutelle et s'engager dans une entreprise de sauvegarde dont l'unique credo serait la préservation de la FAAJ. Ce défi demeure à la portée pour peu que toutes les bonnes volontés s'unissent.

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