L'Algérie va continuer à pâtir des effets dévastateurs des essais nucléaires Français au Sahara Algériens, pendant plusieurs décennies a prévenu, mardi, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM). Les effets dévastateurs des essais nucléaires effectués par la France en Algérie persisteront encore pendant plusieurs décennies, a fait savoir le professeur Mustapha Khiati lors d'une conférence au Musée national du Moudjahid, à l'occasion de la commémoration, le 29 août, de la Journée internationale contre les essais nucléaires (29 août). L'utilisation par la France de matières fissiles, telles que le plutonium, dans ses essais nucléaires a provoqué plusieurs pathologies, notamment des cancers de la peau, parmi les populations des régions touchées par ces explosions nucléaires « barbares », a-t-il souligné, les qualifiant de «crimes contre l'humanité ». Le physicien Amar Mansouri a, pour sa part, évoqué les effets destructeurs de ces essais nucléaires sur l'environnement. Le 13 février 1960, la France coloniale avait procédé à son premier essai nucléaire de grande ampleur dans la région de Reggane (sud Algérien). Ils sont 42.000 Algériens à avoir été irradiés lors des 17 essais nucléaires qui suivront, entre 1960 et 1966, sans que les proches de ceux qui en sont décédés ou ceux restés vivants, à ce jour, n'aient été indemnisés pour les souffrances endurées.