Le projet de loi relatif à la promotion de la démocratie participative qui sera présenté, prochainement au gouvernement puis au parlement, vise à encourager la participation du citoyen dans la gestion des affaires au niveau local, a assuré, avant-hier, à Alger, un responsable au ministère de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire. «Le ministère de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire est en train d'apporter les dernières retouches à ce projet de loi», a indiqué l'Inspecteur général au ministère, Abderahmane Seddini. S'exprimant lors d'une journée d'étude sur la démocratie participative, ce responsable a affirmé que cet avant-projet de loi comportera plusieurs mécanismes encourageant les citoyens à s'impliquer dans la gestion des affaires locales. «Cet avant-projet de loi vise la concrétisation des nouvelles dispositions décidées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans la dernière révision constitutionnelle», a-t-il dit, observant que cette nouvelle loi ne se limite pas au traitement de l'abstentionnisme qui est un phénomène connus de tous les pays. Ces mécanismes dont l'élaboration a pris en compte les propositions de citoyens parvenues via le portail électronique du ministère, qui demeure ouvert pour d'autres propositions, amèneront le citoyen, a-t-il observé, à participer à la prise de décision et à la gestion des affaires le concernant, notamment les projets d'intérêt général, et ce, soit directement ou via les supports des technologies modernes. Cette loi «appuiera» les Assemblées locales élues dans l'exercice de leurs missions et la mise en œuvre de ses programmes à travers une connaissance plus grande et précise des préoccupations du citoyen», a-t-il précisé. Evoquant le prochain projet de loi relatif aux collectivités locales, l'intervenant fera savoir que celui-ci (projet de loi, ndlr) œuvrera à élargir les prérogatives des élus locaux afin qu'elles soient en accord avec les objectifs de la démocratie participative. «Le ministère de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire, a supervisé la formation de 800 fonctionnaires autours de plusieurs thèmes dont la démocratie participative, a pour sa part, révélé le Directeur général des ressources humaines et de la formation au ministère, Merabti Abdelhalim. Quelques 180 cadres représentants «les chargés de communication au niveau de certains départements ministériels et wilayas, ainsi que des représentants de médias nationaux», ont pris part à cette journée d'étude. Une rencontre au cours de laquelle une présentation a été faite sur le contenu et les objectifs du Programme de renforcement des capacités des acteurs de développement local/communes modèles(Cap-Del) et du «Programme d'appui à la mise en oeuvre de l'Accord d'association avec l'Union européenne», rappelle-t-on. La démocratie participative a un avenir radieux en Algérie, vu l'existence de compétences dans divers domaines, a, pour sa part, estimé le Conseiller technique principal du programme (CapDel), Sébastien Vauzelle, faisant observer que la culture de la concertation est ancrée dans la société algérienne au vu de l'existence ancienne de réunions dans ce sens, telles les assemblées, Azzaba, ou, Tadjmâat.