Les grandes équipes s'effacent au profit des équipes qui ne traînent pas une grande expérience. Déception à gauche et grande joie à droite. Le football surprend les équipes qui ont pourtant investi dans les préparatifs. La JS Kabylie s'est offerte une victoire, certes, mais difficile face à une équipe décidée à en finir avec ce club en souffrance. Les acteurs de Saâdi avaient donné des frayeurs à ses fans, qui doutaient d'une combinaison. Le nouvel entraîneur s'est exprimé samedi sur la chaîne télé nationale. «C'est une équipe qui a besoin d'un rafraîchissement mais aujourd'hui nous construisons avec ce que nous avons... Nous essayons de les convaincre à redresser la barre et croire en leurs capacité pour s'en sortir de la zone rouge...» Ce qui n'est certes pas facile, pensent quelques membres du directoire, pour la simple raison que «les joueurs n'ont pas le niveau pour porter le maillot de la JSK, mais comme ils n'ont pas le choix que de compter sur l'effectif actuel, ils font tout pour les motiver afin d'extirper l'équipe de la zone rouge.» La menace est bien réelle, non seulement pour elle, mais aussi pour d'autres qui sont sur la balance avec un pied qui glisse. Loin d'être une équipe conquérante encore moins tranchante, la JSK se doit de remonter le couloir des victoires, ce sera un des défis que se lance le nouveau président de ce club en quête de victoires. Celle qui vient de Dar el Beïda est largement suffisante pour remonter le moral aux copains de Malik Raïah, qui avaient soufflé après une qualification arrachée aux représentants de la Maison-Blanche, une équipe coriace, pas facile à manier sur un tartan affreusement usé et rafistolé à la hâte. «L'essentiel était de se qualifier, et ce, à la faveur d'un très joli but inscrit après une très belle action collective, ce qui va nous stimuler davantage pour trouver les forces nécessaires qui nous permettront de relever rapidement la tête en championnat». Sera-t-il possible face aux Blidéens ? Réussiront-ils à enclencher dès ce prochain match la vitesse supérieure ? La question est posée au moment même où les feux de l'actualité restent braqués sur la JSK. L'on s'interroge d'ailleurs et à juste titre sur ce pourquoi de cette actualité féroce sur ce club de Kabylie. Toutes les informations sportives en font référence. Une victoire, une seule victoire, suffirait pour réussir son démarrage en côte. Mais attention à un éventuel calage qui viendrait tout briser. Ce week-end qui arrive à pas de course connaît déjà son discours et ses pronostics défilent. Le grand «j» approche et les joueurs se veulent producteurs d'un nouveau jeu, qui serait capable de faire la différence avec les rencontres que l'on qualifie ça et là de déchets. Qui de ces deux équipes se tiendra la tête au terme des 90 minutes ? Sachant que les Blidéens viennent d'avertir les Kabyles après leur excellente semence de ce samedi. Pour tenter de renouveler l'exploit, les hommes de Norredine Saâdi se préparent déjà et affronteront demain, lors d'une rencontre amicale, l'équipe de Draâ Ben Khedda sur le terrain de cette dernière. Une occasion de tester les capacités de deux joueurs qui sont Belkalem ainsi que l'attaquant camerounais Steve Ekedi, appelés certainement à prendre du service. Belkalem très attendu par les supporters donnera, selon quelques sources, de l'énergie, lui qui vient de se voir offrir par le futur président Chérif Mellal un salaire de 250 millions de centimes par mois pour qu'il aide l'équipe à se maintenir en Ligue 1 Mobilis.