Connue pour être un haut lieu de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique grâce à son staff composé de praticiens de renom toutes spécialités confondues, la faculté des sciences médicales de Annaba annonce son retour au devant de la scène. De fort belle manière, s'il en est, au regard du niveau des interventions. Et lorsque dans le lot, il y a des spécialistes de renom dans la transplantation, rénale, le système immunitaire et immunité et bien d'autres sujets, l'on ne peut que féliciter les initiateurs de cette manifestation. Elle a été organisée en droite ligne avec la célébration de la journée mondiale de l'immunologie. Ce que confirme le programme de travail élaboré par la Direction générale du Centre Hospitalier Universitaire de Annaba sous la conduite du Dr Abdallah Nabil Bensaïd. Y ont participé, outre les 130 immunologistes inscrits sur la liste des effectifs du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dont de nombreux praticiens et chercheurs de divers horizons du pays. Toutes les dispositions ont été prises pour que cette rencontre à finalité scientifique soit riche sur des questions liées aux maladies immunitaires. Pour ce faire, il a été fait appel à des praticiens, enseignants et chercheurs ayant démontré leurs compétences dans le domaine des maladies infectieuses. Il en sera ainsi pour les professeurs Djenouhat, Benhalima, Amroun, Meriche respectivement président de la Société algérienne d'immunologie du laboratoire central de biologie à l'EPH de Rouiba, chef de service d'immunolgie CHU Mustapha Bacha, Chef de service du laboratoire central de biologie, hopital Nfissa Hamoud - Alger, chef de service d'immunologie - CHU Annaba. Chacun s'est fait un devoir d'aborder l'histoire de la transplantation en Algérie. Il reste que cet aspect a fait l'objet d'une longue intervention du Pr Benhalima. Celle-ci a exprimé son étonnement quant à la décision qui a été donné quant à la suspension par son service de toute transplantation rénale. Là ne se sont pas arrêtés les griefs reprochés. S'y ajoutent les interventions des représentants de l'association algérienne du don d'organe, celle des greffes - Amar Khodja du Service d'immunologie du CHU Beni Messous, de la rhénite allergique un des thèmes parmi les plus attendus qu'aborderons les Pr Zitouni, Daoudi et Kharoubi du service ORL du CHU Annaba. Cette rencontre scientifique intervient à un moment crucial de l'immunologie. Ses initiateurs ont exprimé leur volonté d'inscrire des avancées dans le domaine de l'immunitaire et de l'umminité. «Le gouvernement reste fixé sur cet objectif et les responsables des CHU ont été instruits à ce propos. Nous nous attelons pour que tout soit mis en œuvre afin que cela se réalise» a indiqué le Pr Meriche. Lors des débats, les questions ont été principalement axées sur la nécessité d'élaborer un plan d'action nationale de transplantations rénales. Selon le Pr Benhalima, l'Algérie a réalisé de1986 à 2004, un total de 285 greffes. D'où cet espoir partagé tant par les chercheurs que par les praticiens spécisalistes pour conjuguer leurs efforts. «C'est le seul moyen pour trouver une solution accessible et efficace de l'immunitaire et l'immunité» estiment les uns et les autres. Il est dit que les participants viendront de toutes les régions du pays pour partager leurs expériences dans le domaine de la recherche et le traitement des maladies. Les différentes communications appelées à être présentées sont axées sur les expériences à poursuivre. Celles à partager pour inculquer les méthodes du comment surmonter les défis et mettre à la portée de tous, des approches novatrices. Il est aussi question d'améliorer le dépistage des maladies ainsi que les résultats du traitement.