Le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps est passé en conférence de presse jeudi soir, où il s'est exprimé sur le match à venir contre l'Italie, sur l'état d'esprit du groupe mais aussi sur Zinédine Zidane, qui a quitté le Real plus tôt dans la journée. Sur la sortie de Zidane par la grande porte... «Il a cette liberté-là, de sortir au sommet, alors que certains sont obligés de partir. Je n'ai pas tous les éléments mais je peux comprendre sa décision. On a un respect mutuel avec Zizou, je peux imaginer ce qui l'a amené à prendre cette décision. De toute façon, Zizou, il sort toujours par la grande porte. Ça a toujours été le cas et je ne vois pas pourquoi ça changerait. Comme entraîneur, il a un parcours hors norme, comme quand il était joueur.» Sur le poste de sélectionneur, destiné un jour à Zidane... «Je n'ai pas les clés de l'équipe de France, c'est à mon président. Après, je ne sais pas ce que Zidane a décidé. Pour le moment, je pense qu'il a envie de profiter du temps pour se reposer et être en famille. Après, comme je l'ai déjà dit, il sera à un moment sélectionneur. Quand, je ne peux pas le dire, mais ça me semble logique. Ça arrivera quand ça arrivera.» Sur Mario Balotelli... «Mario Balotelli est un attaquant de haut niveau. Il n'a peut-être pas toujours eu cette efficacité, mais il a des qualités athlétiques au-dessus de la moyenne et sur une action, un coup de patte, il peut faire la différence. Le public niçois a eu cette chance de l'avoir, apparemment il ne va pas rester, mais il fait partie des meilleurs attaquants européens. Il a un profil intéressant pour une équipe parce qu'il est finisseur, buteur et c'est très important au haut niveau.» Sur l'Italie et les débuts de Mancini... «J'ai regardé le match contre l'Arabie Saoudite, c'était le premier de Roberto Mancini. Evidemment, on a observé l'Italie. Ils ont un groupe de 26 joueurs, ce ne sera pas forcément les mêmes demain mais il y a eu du bon et du moins bon. L'Arabie Saoudite a aussi été assez surprenante dans la maîtrise. Mais demain, la motivation de l'Italie ne sera pas la même, c'est l'équipe de France en face.» Sur le jeu des Bleus et la philosophie... «Je ne m'adapte pas à l'adversaire. Je fais en fonction des forces que j'ai et je fais en sorte d'être le plus efficace, peu importe l'adversaire. L'essentiel dans le football, c'est d'être efficace en défense et en attaque. J'ai eu à utiliser différents systèmes, ça a bien marché. Il y a eu des bémols dans chaque système aussi. On est là pour répéter à l'entraînement, pas forcément avec les mêmes associations, mais l'objectif est le même : être efficace.»