Depuis hier mercredi, via les universités algériennes de Boumerdes celle Badji Mokhtar de Annaba, l'Algérie agit au titre de coordonnateur du projet Algérian National Laboratoire for Maintenance Education (ANLMED). Elle devient ainsi l'énième membre associée au programme mis en place par l'Union Européenne dans le cadre de son projet «Erasmus+» pour la maintenance industrielle. Ce projet est financé à hauteur de 1,5 millions d'euros par l'Union Européenne. Il a déjà fait entendre parler de lui il y a quelques mois avec l'organisation d'une Assemblée Générale. Chargée d'organiser cette autre rencontre à l'Université Badji Mokhtar de Annaba, l'Algérie a eu le privilège de réunir ces derniers mercredi et jeudi, les scientifiques, techniciens, opérateurs économiques, universitaires et autres du monde de la maintenance industrielle. Elle le fait pour la première fois sur son territoire au titre de coordonnateur principal. Initialement on lui attribuait le rôle de partenaire. Ainsi, durant les prochaines années, l'Algérie coordonnera les actions du laboratoire «Erasmus+». La mission a été confiée au Pr Salah Chikh de l'université de Boumerdes. Officiellement ouverte par Amar Haïahem le recteur de l'Université Badji Mokhtar entouré de ses proches collaboratrices vice-recteurs Mmes Bouledroua et Boukhroufa, la manifestation était riche en couleurs durant cette première journée de débats. Et comment ne le serait-elle pas avec des membres de «Erasmus+» le laboratoire européen spécialiste de la maintenance industrielle. Ils sont venus de différents pays de l'Union Européenne dont ceux de Grèce, de Suède, d'Espagne, d'Italie et de Roumanie. Ils étaient accompagnés de grands patrons de sociétés suédoises, libanaises, allemandes, suédoises ainsi que des PDG de groupes d'entreprises d'Algériennes. Ces derniers tels que Sider, EPA, CRTI, SNV, Fertial étaient venus chercher des solutions à leurs problèmes de maintenance industrielle. L'ordre du jour était prometteur. Il s'agissait, entre autres, de : «créer un laboratoire national pour la formation et la recherche en maintenance. Former une ressource humaine qualifiée à l'effet de renforcer l'industrie. D'assimilation des programmes de formation dans les universités aux besoins de l'industrie et de l'économie algérienne permettant la création d'emploi. De consolider la coordination internationale entre les universités, l'industrie et les organisations gouvernementales. De consolider pour le long terme l'éducation, la formation et la recherche en maintenance industrielle créatrice de richesse et d'emplois…» Dans ce qui paraissait être des démonstrations techniques successives dont celles de Malika Kebri, une algérienne membre de «Erasmus+». D'une certaine manière l'on a estimé que la maintenance industrielle précise les contours des opérations de dépannage, réparation, vérification, contrôle, déclassement, réforme et gestion. Il s'agit également d'Influer sur le développement des technologies et les nouveaux systèmes organisationnels. C'est que, a-t-on précisé,la maintenance industrielle dépasse sa fonction première pour s'afficher en tant qu'acteur majeur de l'amélioration de la qualité et de la gestion de production des entreprises. A Erasmus Annaba l'on a décrit la maintenance industrielle comme étant un ensemble de toutes les actions techniques administratives et de management. Il a été également question de la nécessité pour les professionnels de peaufiner leurs connaissances, d'être capable de travailler en équipe et de s'adapter à un environnement qualifié nécessaire pour la pratique de la maintenance. C'est du moins l'approche faite par Salah Chikhi de l'université de Boumerdés coordonnateur de Erasmus. Il a estimé que «…cette demande de recherches de compétences techniques spécifiques à la maintenance requiert en amont une formation adaptée. Les offres en ce sens doivent répondre aux demandes des industriels par, notamment, la formation. Des différentes approches relevées, il y a celle mettant en relief l'employabilité créée par les postes en étroite relation avec la maintenance industrielle. C'est-à-dire le dépannage et l'entretien des installations de production.