La 2ème Assemblée générale d'Afripol s'est clôturée, hier à Alger, par l'adoption de 17 recommandations dans le sillage de la coopération entre les services de polices africaines. Parmi ces recommandations, il est question de la création de trois groupes de travail dans le cadre de la lutte contre les crimes en tous genres. Les travaux de la 2ème Assemblée général d'Afripol tenus les 15 et 16 à Alger, se sont clôturés hier en marge d'une réunion co-présidée par le Commissaire pour la paix et la sécurité en Afrique, Smail Chergui, le directeur général de la police soudanaise, Tayeb Baiker Ali, ainsi qu'un représentant du directeur général de la Sûreté nationale, le Colonel Mustapha Lahbiri. La session de clôture a été marquée par la lecture des recommandations «adoptés unanimement par les directeurs de polices africaines», comme l'avait confirmé, Smail Chergui. Ce dernier a expliqué que «les 17 recommandations concernent différents domaines de coopération en matière de sécurité et lutte contre les crimes en tout genre». En outre, il a assuré qu' «Afripol continuera de s'adapter en permanence avec les nouvelles mesures en matière de lutte anti-terroriste, narcotrafic, crime organisé transfrontalier». De ce fait, il a expliqué qu' «il est nécessaire que les pays membres aient une action commune vis-à-vis des situations et événements dans le continent africain». Par ailleurs, quant aux recommandations, Smail Chergui a souligné que celles-ci concernent le renforcement de la coopération avec les organisations policières internationales, mise en œuvre de mémorandums entre les pays africains en matière de coopération policière. Ainsi l'accélération du processus de communication Alsicom. Il est aussi envisagé dans le cadre de ces recommandations de mettre en avant les femmes policières dans le mécanisme de travail d'Afripol. Par ailleurs, une des recommandations citées concerne la création de trois groupes de travail d'Afripol. Le premier est pour lutter contre le crime organisé transfrontalier, le second pour la lutte contre la cybercriminalité, et le troisième pour la prévention et la lutte contre le terrorisme. Par ailleurs, le directeur général de la Sûreté nationale, Mustapha Lahbiri a, dans un discours lu en son nom par un représentant, a expliqué qu' «au regard des objectifs que nous nous étions fixés, je peux affirmer que les différents points de vue que nous nous sommes échangés sur la nouvelles approche d'alliance stratégique africaine basée sur le renforcement de la coopération policière tant régionale qu'internationale, en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, ont été instructifs, pertinents et sereins». En outre, il a signalé en parlant des recommandations adoptées, «ces initiatives qui ont nourri nos travaux se sont traduites par l'adoption de résolutions couvrant les différents domaines avec une finalité commune, contribuer à la dynamisation d'Afripol, qui constitue un moyen de promouvoir les solidarités actives afin de prévenir les nouvelles formes de criminalité émergente, et ce faisant, de conférer au principe de l'indivisibilité de la sécurité toute la crédibilité qu'il mérite». D'autre part, il a souligné qu' «en adoptant unanimement ces principales résolutions, je demeure persuadé qu'avec l'appui de l'Union africaine, et le soutien des différents partenaires, Afripol continuera à s'adapter en permanence afin de relever un défi énorme, pour assurer une plus grande coopération sécuritaire au niveau des Etats membres de l'Union africaine en vue d'affronter les multiples formes de menaces sécuritaires émergentes». Ces décisions, selon Lahbiri «ne manqueront pas de marquer une étape importante dans la réalisation du plan d'action d'Afripol, qui a inscrit parmi ses priorités la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée transnationale, afin de développer et renforcer les partenariats et les synergies entre les institutions en charge de la lutte et ce, en étroite coordination avec les organisations policières internationales».