Beaucoup de familles vivent le martyre à cause de l' injustice qui règne, vous avez beau écrire, vous avez beau signaler votre problème à un palier supérieur, personne ne vous répondra comme le cas de cette famille. «Notre probléme se perrennise dans le temps et cela ne peut plus continuer, nous venons de saisir le ministre de la justice Tayeb Louh, le ministre de l'Intérieur Bedoui nourredine, le ministre des Moudjahidine sans oublier le ministre des Finances afin de saisir l'IGF, la DGDN qui malgré nos maintes requêtes pour diligenter une enquête n'a rien entrepris.» Propos tenus par une famille qui crie à qui veut bien entendre son désarroi et sa souffrance et qui affirme que le temps de la colonisation perdure jusqu'en 2018. Si les gouvernants ne répondent pas aux citoyens, si les ministres font la sourde oreille, alors comment voulez-vous que cela marche au niveau inférieur. Mais dans quel monde vivons- nous, nous sommes en 2018, nous ne vivons pas dans une jungle et ou la loi du plus fort est la plus pratiquée ou celle de tague ala mene tague. Nous sommes propriétaires d'un terrain familial légué par notre feu père, ancien detenu et moudjahid de la premiére heure, un terrain qui a été spolié par le sieur B. R. avec la complicité d'un ex P APC en l'occurrence un certain A. A. , qui en 2010 a délivré une autorisation pour la pose d'un kiosque dans un terrain privé, malheureusement cette personne hors-la-loi s'est adonné à la construction en béton armé en remplacement du kiosque : tout le monde est au courant de ce problème : la Gendarmerie nationale, le président d'APC avec le service technique qui avait établi trois mises en demeure avec l'etablissement d'un arrêté de démolition pour construction illicite», affirme l'un des héritiers. Dans le jargon dialectal arabe bien de chez nous, beaucoup d'anecdotes ont été laissées par nos ancêtres pour nous rappeler que dans la vie «ma yabqua fi loued ghir ahdjarou» qui veut dire que dans un oued qui tend à disparaître, il ne restera que les cailloux. Aussi il faut dire que si la wilaya de Boumerdès offre une image désolante, elle est le reflet et la photocopie de la plupart de toutes les autres wilayas de notre Algérie profonde constituée de 48 petits Etats gérés par un magistrat nommé par décret par le Président de la République en l'occurrence Monsieur Abdelaziz Bouteflika. Le wali est le premier responsable étatique, garant des lois de la République, car un pays sans loi , c'est un pays sans foi où l'anarchie régne et devient maître de la situation, la loi doit être au dessus de tous car dans un pays qui se respecte, la loi est le fondement de toute une vie social. La preuve aucune société ne peut s'étaler, ni prosperer, ni surtout durer si elle n'est basée sur un ensemble de régles qui précisent et régissent les relations entre les individus qui la composent qui fixent les limites du comportement de chacun dans l'interet supérieure de la collectivité et qui conditionnent la réussite des objectifs que l'on s'est fixées. La loi est le fidele reflet de la nature véritable de la société qui la prescrit de son idéologie et des buts qu'elle se propose, une société de domination édictée des lois dominatrices, une société de justice des lois équitables. L'Etat Algérien doit etre un etat démocratique et populaire au service exclusif du peuple. Alors que se passe-t-il dans notre pays l'Algérie ? Pourquoi le peuple n'a-t-il pas confiance en ses gouvernants ? Où se situe la grande faille ? Pourquoi applique t-on la politique des deux poids- deux mesures ? Qui sont-ils ces Walis, ces responsables Etatiques, ces Elus qui n'accordent aucune audience aux citoyens pour écouter leurs doléances ? La Raison c'est que dans notre pays on respecte plus rien et c'est bien pourquoi àl'évidence l'application de la loi à des niveaux divers est l'affaire de tous, quelque chose cloche quelque part ! A Boumerdés, il est quasiment difficile de régulariser un quelconque document Administratif pour la simple raison que la bureaucratie est toujours reine, les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer et les blocages demeurent à tous les niveaux que ce soit dans la direction générale de la réglementation de l'administration (Drag) , la direction du centre national des régistres de commerce( Cnrc) , la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) la Direction des Impots, la Direction du Cabinet du Wali, la Daira au niveau de chaque Commune, la Direction des Domaines, la Conservation fonciére et autres secteurs étatiques. Les résponsables Etatiques ainsi que les citoyens sont concernés et meme engagés pour défendre les lois de la république qui tire leurs substances de leurs propres rangs et œuvre pour la réalisation de leurs aspirations. C'est l'unique voie pour parvenir à nos fins et asseoir solidement l'avenir du pays.Les lois existent mais elles ne sont pas appliquées convenablement, il y'a beaucoup des deux poids ,deux mesures, d'injustice sociale……Les décisions sont applicables pour certains mais pas pour les autres car la loi du tague ala mene tague l'emporte sur la réalité, la Hogra, la corruption , le piston , le favoritisme, la ben amiste sont les letmotivs de tout un chacun et là est la gravité. De quel droit un PAPC délivre-t-il des autorisations pour la construction de kiosques ? Comment la direction de la conservation fonciére n'arrive t-elle pas à rendre à Cesar ce qui appartient à Cesar c'est-à-dire restituer un terrain appartenant à un particulier malgré la présentation de documents authentiques ? Que faut-il faire lorsque des citoyens sont harcelés par une entreprise qui fait du racquette leur demandant de s'acquitter d'une somme colossale alors que ces derniers disposent d'actes de propriétés ( facture portant mention quote part). Dans notre pays ,il faut remettre les pendules à l'heure, l'Etat agérien posséde une triple signification : sociologie, organisationnelle et juridique. La wilaya de Boumerdès est très en retard dans le domaine socio-économique, socio-culturel, socio-commercial , socio-sportif, socio-touristique, et par ce fait un grand nettoyage se doit d'être éffectué pour le bien de la population et des trente deux communes.