Que fait la police de l'urbanisme au niveau de l'APC de Zemmouri el Bahri. Idem pour la police de l'urbanisme de la daira de Bordj-Ménaïel ? Il ne suffit pas simplement de dresser des procés verbaux et signaler des dépassements aux services de police ou de la gendarmerie , puis les classer dans les tiroirs : Pourquoi laisse-t-on la situation aller au pourrissement ! Des dizaines de constats de constructions non conformes et illicites sont érigées au niveau de la ville de Zemmouri el Bahri à cause d'un président d'APC sortant qui avait délivré des autorisations à des jeunes qui avaient voté pour lui afin d'installer des kiosques et cela dans des terrains privés- l'APC actuelle par l'intermédiaire des responsables municipaux n'ont jusqu'à présent ordonné aucune opération de démolition car le kiosque en question est devenu une construction en béton armé : La Gendarmerie nationale a établi un procés- verbal et a saisi maintes fois les Collectivités locales pour rendre à cesar ce qui appartient à Cesar, malgré tout cela l'Etat est absent laissant la place à la loi du plus fort, la loi de la jungle, celle du tague a la mene tague. Le message transmis par le ministre de l'Interieur en l'occurrence Bedoui Nourredine est la détermination de l'Etat et des autorités gouvernementales à faire respecter la loi du code de l'urbanisme non seulement dans le cadre de la réglementation en vigueur mais dans le but d'éradiquer les habitations illicites qui y ont été bâties sans aucune autorisation préalable et sans permis de construire. Des circulaires et notifications du ministre de l'Interieur ont été adressées aux walis, aux chefs de dairas ainsi qu'aux collectivités locales et à leur tête les presidents d'APC afin de procéder aux opérations d'assainissements du foncier domanial pour se poursuivre au niveau des differents sites touchés par le phénoméne des constructions illicites : l'exemple le plus concret est venu de la wilaya d'Alger et à sa tête le wali Zoukh qui a procédé à la démolition de plusieurs villas entre autres des constructions illégales de plateformes et quelques constructions non achevées qui ont fait les frais des engins de démolition sur ordre des autorités locales, démolitions effectuées à coup de bulldozers et de pelleteuses. Ces habitations étaient utilisées comme résidences principales ou secondaires et lieux de détente par leurs propriétaires surtout qu'elles surplombaient la mer. C'est le cas qui s'est passé à Bourahla, à Hassi Mamèche où onze constructions illégales ont été démolies par les services de la daira en présence du chef de daira de Hassi Mamèche sur les lieux pour superviser les opérations :le mêmejour, une opération similaire a été entamée au lieudit el Ketarisse, à moins de trois kilométres de la plage de Ain Braham dans la daira de Sidi-Lakhdar à l'est du chef- lieu de la wilaya de Mostaganem ou a eu lieu une démolition de grande envergure de plus d'une dizaine de villas construites illicitement sur une superficie de quelques quatres hectares dans une zone rurale cotiére, ici, aussi les bulldozers et pelleteuses ont été mis en branle pour éradiquer les habitations illicites qui ont été bâties. Cependant dans la wilaya de Boumerdès, jamais les terres relevant des domaines forestiers et de la conservation foncière n'ont attisé tant de convoitises que ces derniéres années, des individus aux idées éxpansionnistes et malsaines» n'hesitent pas à perpetuer de veritables massacres sur la flore (les arbres de forêts). Le ministre de l'Intérieur a rappelé que toute construction illicite sera détruite» nul n'est au dessus des lois de la république, il n'y a personne au dessus de la loi, cette derniére s'applique à tous, celui qui construit sans permis de construire, c'est automatiquement la démolition, qu'elle soit villa ou batiment, c'est la même chose- Bedoui Nourredine, ministre de l'Interieur a donné des instructions fermes dans ce domaine- Alors que ce passe-t-il à la wilaya de Boumerdès et ou les constructions illicites gangrénent et font des ravages dans divers communes de la wilaya de Boumerdès, portant atteinte aux terres agricoles, aux biens privés et au tissu urbain, détériorant aussi l'image architecturale. L'anarchie s'empare dans la ville de Zemmouri el Bahri, l'Etat n'est- il pas le garant de la protection des biens et des personnes- la Constitution algérienne ne garantit elle pas la propriété privée : Alors comment un acte de propriété, un certificat négatif n'est- il pas reconnu au niveau des Domaines et de la Conservation foncière et comment une simple autorisation émanant de l'APC permet -elle à un intrus si ce n'est un hors- la- loi de spolier un terrain privé- Ie wali doit remettre les pendules à l'heure !