Le groupement de la Gendarmerie nationale de Annaba, placé sous la direction du colonel Tarek, a tiré le bilan de ses opérations de 2018. Avec l'arrestation de 1.236 individus auxquels il est reproché 66 crimes divers et 1.050 délits tout au long de l'année qui vient de s'achever, cette institution républicaine assure sa position dans la sauvegarde des biens et des personnes. La vigilance et la rapidité de ses éléments sont à l'origine de la régression des actes criminels sur l'ensemble du territoire de la wilaya. Avec ses 655.950 habitants dans les 6 daïras regroupant 12 communes, Annaba dispose d'une cour de justice représentée par 4 tribunaux. Ils sont censés assurer une bonne gestion de 152 points sensibles dont d'envergure nationale Et lorsqu'il est précisé que les effectifs de ce groupement s'assurent de la lutte contre le crime organisé et qu'ils sont arrivés à mettre hors d'état de nuire 249 personnes impliquées dans 215 affaires criminels, il y a lieu de dire que la sécurité dans la wilaya de Annaba est entre de bonnes mains. Ce qui semble être pour beaucoup dans la relance du secteur touristique, le retour des touristes de tout âge et des deux sexes ainsi que des investisseurs nationaux et étrangers. Ce retour de la sécurité est aussi le fait des interpellations de 109 individus surpris dans la gestion de 97 commerces illégaux des boissons alcoolisées ou du résultat du combat mené contre les actes de faux et usages de faux. Dix-neuf sur les 21 affaires concernent la falsification des documents de circulation automobile. Ce qui explique cette quiétude qui s'est installée dans le milieu des conducteurs de véhicules qui, généralement n'ont plus à appréhender le vol de leur véhicule ou motocycle. «Persona non grata», ce que paraissaient vouloir dire en 2018 les gendarmes de Annaba aux trafiquants de drogues et de psychotropes en procédant à la saisie de plus de 78 kg de kif traité, 13.940 psychotropes, 3,9 grammes de cocaïne à l'origine de la présentation par devant le procureur suivie de leur inculpation. D'autres méfaits comme le port d'armes prohibés, les activités de la brigade de lutte contre les accidents de la route, font partie du combat des gendarmes. Elles sont à l'origine de 1.488 infractions ou interpellations. Il faut dire que toutes ces activités des hommes en vert qui ont concerné l'ensemble des 12 communes y compris les hameaux les plus éloignés, ont rassuré les habitants d'abord. Peu à peu, cette sérénité s'est élargie aux familles et aux touristes qui n'hésitent plus à s'attarder en des lieux les plus reculés. A l'image des hauteurs de Bouzizi ou Chetaïbi qui, en 2018, ont vu le nombre de résidents augmenter. Un résultat également stimulé par la disponibilité des moyens de transport, boulangerie et commerce des fruits et légumes. Cela s'est fait sous les yeux de la Gendarmerie. Ce qui n'a pas, pour autant, entraîner ces derniers à dormir sur leurs lauriers. Au contraire, ils ont multiplié les contrôles sur les personnes suspectes, ce qui leur a permis de procéder à l'arrestation d'un individu en possession de 12.240 capsules de «Bérigobline» et d'autres produits psychotropes auxquels s'ajoutent 14.740 kg de drogue et un couteau de marque «Okapi» et des postes téléphoniques portables. Ce n'est pas à ce niveau que s'arrêtent les missions de la Gendarmerie nationale de Annaba. Il y a également le contrôle routier et ce qu'il sous-entend comme morts d'hommes. Il faut dire que les gendarmes ont été appelés plusieurs fois aux côtés des hommes et femmes de la Protection civile pour apporter assistance à des gens victimes d'accidents les unes plus graves que les autres. Ce sont généralement des accidents dus au non-respect du code de la route. L'excès de vitesse reste la plus importante des infractions comme l'indique le bilan présenté hier aux représentants des différents titres de la presse à Annaba. Dans le lot des 59.325 infractions, il y a 7.636 conducteurs surpris par le radar. Dans le domaine des interventions de recherche, le bilan 2018 fait état de 38.540 et 17.735.