Le secteur du tourisme en Algérie est en plein essor, malgré les potentialités que recèle le pays. Le secteur n'a pas accordé plus d'importance pour le développer sinon comment expliquer le flux important qui traverse les postes frontaliers pour passer ses vacances. Le directeur général du Tourisme, Zoubir Mohamed Sofiane semble être satisfait des efforts accomplis pour relancer le secteur, à savoir l'investissement des différentes activités. «Les objectifs atteints entre 2008 et 2013 avoisinent les 80 % en matière de réalisation», a fait savoir le même responsable. S'exprimant hier sur les ondes de la radio nationale, Chaîne lll, le directeur général du Tourisme a indiqué que le secteur a réalisé plus de 900 projets agrées, ces dernières années. Quant aux taux à la fréquentation touristique étrangère, il a franchi les 25%. Il a également évoqué le volet de «la formation dans des écoles privées ainsi que la formation professionnelle qui ont adhéré à ce processus», a précisé l'invité de la rédaction. Pour y remédier, quatre ateliers ont été mis en place pour débattre et sortir avec des recommandations. Ces assises nationales tournaient autour de principaux axes pour la relance du secteur, notamment en matière d'offres touristiques et de destinations durables. L'invité de la rédaction a indiqué que «le schéma d'aménagement touristique, pensé au départ comme instrument d'aménagement, est en train d'être transformé en un outil de promotion et de développement, en prenant en compte les questions d'ajustement et d'aménagement». Pour réitérer ses propos, le représentant du ministère du Tourisme et de l'Artisanat a souligné qu' «une revue spécialisée en matière touristique a placé l'Algérie parmi les trois destinations les plus prisées par les touristes». «Développer le tourisme concerne tous les secteurs et non seulement celui du tourisme», a précisé M. Mohamed Sofiane, ajoutant que cette action s'inscrit dans une politique d'inter-sectorialité». Et pour ce faire, il existe plusieurs paramètres à prendre en considération, à savoir l'attrait des touristes. Selon l'hôte de la radio, ce point en question repose sur un certain nombre de facteurs parmi lesquels la qualité de service ainsi que le coût attractif des prestations fournies, sans oublier les infrastructures de qualité. L'invité de la radio a tenu à rappeler que le secteur du tourisme a contribué en 2017 à plus de 15% du PIB de la Tunisie, de 11% de celui du Maroc et de seulement 1,5% de l'Algérie. A ce propos il rappelle l'action salvatrice du gouvernement qui a réservé des enveloppes financières conséquentes pour le développement du secteur. L'intervenant se base sur des chiffres concrets qui sont révélateurs de la volonté politique de relever le secteur. En effet, le nombre de projets consacrés à l'activité touristique de 300 à 2.210, se traduisant de 100 à 120 établissements hôteliers livrés chaque année. «Afin de booster le secteur il faut mettre en place une stratégie de marketing, de positionnement (quel est le marché à cibler) a détaillé le représentant du ministère du Tourisme et de l'Artisanat», a-t-il conclu.