Dix-neuf kilogrammes de kif traité, plusieurs centaines de kilogrammes de tabac à priser issu de la contrebande, des munitions et une importante somme d'argent, telle a été la saisie réalisée il y a quarante-huit heures par les éléments de la Direction régionale de Sûreté urbaine ayant siège à El Hadjar (Annaba). Elle était en possession de trois trafiquants âgés de 23 à 43 ans originaires de différentes wilayas de l'Est du pays. Tout autant que les nombreuses autres qui ont précédé ou été enregistrées lors d'opérations de perquisition, d'interpellaion et d'arrestation effectuées par les forces de l'ordre, cette saisie. consolide un peu plus le principe de «force reste à la loi». Il a donné un tout autre sens aux diverses opérations lancée ces dernières quanrante-huit heures contre les, délinquants, trafiquants de drogue et autres criminels. Ils hantent divers quertiers et cités dont ils en ont fait leur fief où s'entassent d'importantes quantités de drogues douces et dures et psychotropes. Ce que confirme les dernières saisies réalisées un peu partout. Placée depuis quelques semaines sous la direction du chef de Sûreté de wilaya, Boubir Kamr Ezzamane, les services de sécurité veulent démontrer, à travers diverses opérations, qu'ils sont les maîtres sur le tertrain et qu'ils restent efficaces. Ce que met en relief leurs différentes actions. Les mandats d'amener, avis de recherche, ordre de perquisition et autres documents prévus pour être présentés conformément aux dispositions de la loi, n'ont pas manqué. En charge de cette dernière opération, le chef de la Sûreté urbaine du 5e arrondissement de Annaba, le commissaire Boudjemaâ Nourredine a lancé la sienne cette dernière fin de semaine. Elle a ciblé l'un des plus ancien quartier et véritable plaque tournante du trafic de drogue de toute la région. C'est aussi une des plus vieilles concentrations d'habitants de la commune chef-lieu d'Annaba. Les délinquants qui y résident s'adonnent, depuis des années, au trafic de drogue sans qu'ils ne soient inquiétés. Tant et si bien qu'ils se croyaient en territoire conquis. Ils ont déchanté cette dernière fin de semaine à la vue de toute une armada de policiers venus en opération. Ils étaient soutenus par leurs homologues des aures services de la Sûreté de willaya. Au-delà de l'importance du nombre d'interpellés dont des criminels endurcis, il y a la saisie de grandes quantités de drogues et de psychotropes. Toutes aussi saisies des armes blanches dont se servent les criminels pour commettre leurs agressions sur de paisibles citoyens, des pères et mères de famille ou des célibataires des deux sexes. Plusieurs d'entre-eux ont été arrêtés. De même qu'ont été effectuées des opérations de perquisition. Ils sont à l'origine de l'identification de certains criminels activement recherchés depuis des années. Cette opération semble avoir été lancée par les autorités sécuritaires comme pour inviter la population à collaborer davantage avec les éléments de la Sûreté pour mieux lutter contre l'insécurité. Elle a donné un aperçu sur les activités de la police via une conférence de presse où le premier responsale s'est attardé à expliquer la mission de son institution chargée de la sécurité des personnes et des biens. Une entité dont il a mis en relief l'importance capitale. Elle consacre la montée en puissance de la police dans le domaine administratif et judiciaire. Dans la présentation de l'institution qu'il a la charge de gérer, le chef de Sûreté a affirmé qu'« il s'agit d'un outil mis à la disposition de la justice». Il faut dire que l'offensive menée au quartier Didouche Mourad où certains malfrats appliquaient leur propre loi, est une action qui permet à la police d'aller au plus près (dans la proximité) des populations. Il s'agit d'un moyen destiné à assurer la sécurité locale des citoyens et surtout à lutter contre le grand banditisme, le vol, les agressions, entre autres. S'y ajoutent aussi les nouvelles menaces auxquelles les citoyens ont à faire face, notamment le crime, le terrorisme, les trafics en tous genres, tels ceux de la drogue, d'être humain, de drogue et d'arme. L'importance de cette offensive est aussi une occasion d'inviter la population à collaborer avec la police. «La sécurité est une affaire collective : c'est l'affaire de tous, pour tous et par tous pour donner des informations utiles lorsqu'on voit des comportements étranges qui pourraient être suspects et qui pourraient aboutir à commettre des crimes, des actes de banditisme ou de délinquance», a affirmé un des responsables de la Sûreté nationale à Annaba. Et comme pour consolider cette affirmation, le chef de groupement de la Gendarmerie de Annaba a lancé en parallèle une autre offensive. Celle qu'il a entamé avec l'organisation, du 15 novembre au 5 décembre, une action de sensibilisation sur les dangers que représente l'insécurité routière. Ce qui explique le pourquoi des opérations renforcées de contrôle des automobilistes et la rigueur appliquée dans les sanctions des infractions aux dispositions du code de la route.