Le candidat indépendant au prochain scrutin du 12 décembre a plaidé pour une réforme profonde de l'économie nationale en vue de redynamiser et relancer le secteur industriel en panne depuis de longues années. Mais également, redresser les indicateurs de gouvernance et mettre fin à la dépendance au secteur des hydrocarbures afin d'éradiquer la précarité et l'injustice sociale dont souffrent les Algériens depuis de longues années. Pointant ainsi du doigt la politique dirigiste ancienne qui a sacrifié la jeunesse, discréditée et privée de toute participation à la vie politique et économique, en tant qu'acteur majeur et force de décision. «Ce temps est révolu, l'avenir appartient à la jeunesse», a-t-il déclaré sous les acclamations de ses partisans. Pour ce neuvième jour de la campagne électorale, le candidat libre se démarque par son insistance à redéfinir les bases politiques et économiques de l'Etat en se référant aux revendications populaires. Il a réitéré son engagement de mettre à jour les principes fondamentaux des législations et surtout de convenir d'une nouvelle stratégie économique globale ni libérale ni dirigiste. Sans changer d'approche, la jeunesse, la lutte contre la corruption, la souveraineté nationale et la réforme sociale sont les thèmes principaux de ses deux discours discursifs prononcés dans les deux wilayas visitées hier. Il a livré depuis les wilayas d'Oran et de Sidi Bel Abbés un message homogène où il réaffirme son engagement de « poursuivre la lutte contre la corruption » et de « confier la relève à la jeune génération », en promettant de réduire le fossé générationnel et recouvrir la confiance entre les deux pôles. Le rôle de la jeunesse est devenu un attribut pour le candidat libre, considérée comme une priorité pour préparer un meilleur avenir et laisser les séquelles du présent au passé. Autres propositions, la création de nouvelles zones industrielles et la relance de l'activité des unités et complexes industriels à l'arrêt pour promouvoir et diversifier l'industrie en dehors de la production hors hydrocarbures dans l'intention de mettre fin ainsi à la dépendance à une seule source de financement et d'épargne et générer de l'emploi. C'était les promesses faîtes aux oranais en particulier et aux Algériens en général. Un projet porteur qui «permettra l'émergence de la compétence jeune qui mènera le pays vers la sortie de crise», a fait savoir le candidat indépendant à la prochaine échéance électorale du 12 décembre. Il a insisté sur l'importance de «passer le flambeau à la jeunesse», le socle de son programme électoral. Eradiquer progressivement le chômage et la précarité sociale sont les objectifs primaires du plan économique de Tebboune qui a, dans ce sens, promis de redynamiser le secteur industriel et transformer les usines de montage de véhicules en usine de production pour mettre fin à l'éternelle polémique des importations CKD/SKD et compter sur la relève nationale. Ce sont les projets et les aspirations qu'il s'engage à respecter et à mettre à l'œuvre s'il venait à être élu à la tête du pays. Encensant ainsi les potentialités de la wilaya d'Oran et son importance comme pôle industriel dans le développement de l'économie nationale. «Je sais que les Algériens ont longtemps soufferts, ce qui les a poussé à sortir dans la rue pour exprimer leur mal-vie», reconnait, Tebboune et les a appelé à ne pas désespérer et à s'unir afin de «construire une nouvelle Algérie et préparer un meilleur avenir pour le peuple». Il promet de relever le défi de l'égalité et de l'équité sociale et éradiquer le phénomène des «bidonvilles» et assainir ce secteur en mettant un terme progressivement à la crise de logements, en redressant le secteur de la santé, de l'éducation et réduire le chômage des jeunes qui mérite, selon le candidat d'être valorisés et promus à des postes de responsabilités au sein des institutions de l'Etat. Sans oublier la révision du régime fiscal et l'annulation des taxes sur le revenu et l'activité pour les travailleurs à faibles revenus, tout en revalorisant le taux du SNMG. Il a, également, rappelé sa position indéfectible quant à «aller voter massivement» pour contrer les projets malsains de certaines parties et «à soutenir l'Armée nationale populaire (ANP) qui veille sur le pays et la nation.