Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan a appelé, dimanche à Alger, à la création, «dans les plus brefs délais», d'une zone de libre-échange entre l'Algérie et la Turquie, faisant état de plusieurs mesures devant être prises «rapidement» en ce sens». C'est ce qu'ont, également, préconisé lors du Forum d'affaires algéro-turc ce dernier dimanche plus de 200 opérateurs économiques des deux pays qui y ont participé. Notamment les Algériens qui ont affirmé que cette zone serait la bienvenue. Ce que confirment les intervenants au même forum en concentrant leurs discussions sur les voies et moyens à mettre à exécution pour hisser les relations économiques et commerciales entre l'Algérie et la Turquie. Elle le fait en parallèle avec la visite du président turc en Algérie. Ce pourquoi, elle a prévu d'organiser aujourd'hui mardi, une rencontre sur les produits technologiques dans l'économie numérique. La pertinence du sujet est soulignée par le fait que l'événement se tiendra le même jour dans plusieurs autres pays du monde. C'est qu'il offre aux entrepreneurs et aux jeunes porteurs de projets dans le domaine du développement d'applications mobiles, sites web, de projets hardware et autres création technologiques, de faire connaître leurs produits au large public. Il s'agit, également, de permettre la constitution du premier noyau d'un futur écosystème de start-ups locales via la CCI et de là, mettre en place un réseau régional d'entreprises technologiques. Lors de cette même manifestation, les animateurs de la conférence ont prévu de présenter des projets de jeunes de divers horizons du pays et même ceux d'autres pays. Débats, et élection des meilleurs produits. Lancé fin 2013 suivront. Au programme également, La Chambre de commerce et d'industrie Seybouse de Annaba organise aujourd'hui mardi, en collaboration avec la plateforme américaine «Product Hunt», une rencontre autour de «la création de produits technologiques dans l'économie numérique. Elle doit permettre aux utilisateurs de partager et de découvrir de nouveaux produits dans le domaine de la technologie numérique. Ce qui laisse apparaître la volonté des acteurs de la CCI de Annaba de ne pas se laisser distancer par le développement du commerce électronique. En nette progression sur le continent africain, ce dernier pourrait, d'ici à 10 ans, constituer 10% des ventes au détail des plus grandes économies africaines. C'est, en tout cas, ce que précise un bureau d'étude spécialisé. Il a noté que : «la naissance du commerce électronique révolutionne les pratiques logistiques locales et les réseaux physiques de distribution. Grâce à ce type de commerce et de sa logistique, les consommateurs ont désormais accès à toute une série de produits qu'ils peuvent acquérir sur un simple clic. «Ils sont par ailleurs de plus en plus nombreux à s'attendre à une livraison immédiate, ce qui accroît l'importance de la logistique. Nos sources soulignent, par ailleurs, que cette situation encourage à son tour les détaillants et les fournisseurs de logistique à rechercher de nouvelles initiatives pour améliorer les services de livraison et offrir des avantages compétitifs. C'est que le commerce électronique progressant rapidement, de nombreuses entreprises cherchent à déterminer ce que cet essor signifiera pour les infrastructures de leur réseau de distribution. «Lorsque le commerce électronique a fait son entrée sur le marché, le côté pratique consistant à pouvoir acheter un produit sans sortir de chez soi a prévalu», renseignent notre source. Pour l'heure, le commerce électronique fait le bonheur des consommateurs vivant dans des zones périphériques et ayant des difficultés d'accès à des magasins traditionnels. Dans notre pays, différentes et nombreuses études ont démontré que les services financiers numériques implantés dans différentes institutions internationales étaient, en partie, à l'origine de l'importante progression de l'inclusion financière courant 2019. D'où l'accueil positif des opérateurs économiques algériens à l'appel de ce dernier dimanche à Alger du président turc Recep Tayyip Erdogan de créer «dans les plus brefs délais une zone de libre-échange entre l'Algérie et la Turquie «. C'est aussi ce qu'ont préconisé les 200 participants des deux pays au forum algéro turc d'Alger. Et quand on sait que les deux pays ont décidé de tenir une réunion du comité mixte de coopération économique qui ne s'est pas réuni depuis 18 ans, on peut être certain que les échanges entre les deux pays vont s'accélérer. Ce que semble avoir pressenti - Le Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad qui était entouré de son staff composé des ministres de l'Energie, Mohamed Arkab, du ministre du Commerce, Kamel Rezig, du ministre délégué chargé des Statistiques et de la Prospective, Bachir Messaitfa, et plusieurs autres proches collaborateurs. Rappelons que les deux parties ont signé plusieurs contrats d'investissements.