La représentante du Réseau panafricain des femmes (FemWise-Africa) en Algérie, Fatma Messaoud, a relevé, depuis la ville de Mindelo (Cap-Vert), l'intérêt majeur accordé par l'Etat algérien à la catégorie des jeunes en vue de lui permettre d'exceller dans les différents domaines, citant, dans ce sens, la création du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), en tant qu'organe consultatif placé auprès de la Présidence de la République. Lors de sa participation à un forum international sur l'autonomisation des jeunes dans la prise de décisions politiques, à l'invitation de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE), Mme Fatma Messaoud a indiqué que l'UA avait offert plusieurs opportunités aux jeunes, notamment des sessions de formation dans les domaines diplomatique, sécuritaire et sur la paix, dans l'objectif de se développer et d'exploiter leurs connaissances. L'Algérie a franchi de «grands pas» en matière d'autonomisation des jeunes, a-t-elle assuré, soulignant qu'après l'élection du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le CSJ a été créé en tant qu'organe consultatif placé auprès de la Présidence de la République. Abordant le rôle du gouvernement dans l'appui des start-up et des moyennes entreprises dirigées par des jeunes, la même intervenante a qualifié ces démarches d'«opportunité pour la relance économique qui permet à son tour d'atteindre la sécurité politique». «Nous sommes ici pour apporter de l'appui aux jeunes, tant aux niveaux local, régional et international. Le plus important est de tracer un plan stratégique à court et long termes permettant de réaliser les objectifs escomptés», a conclu la représentante du réseau FemWise-Africa.