Le Secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural a déclaré, dimanche depuis Constantine, que son département s'oriente vers «l'élaboration d'une carte nationale des sites prolifères et des capacités productives des exploitations agricoles». Cette carte sera élaborée à la suite d'un recensement agricole destiné à déterminer l'emplacement des champs et des terres agricoles afin d'identifier leurs atouts et leurs capacités productives, a ajouté M. Bensaïd qui intervenait au cours du 4ème Forum national pour le développement de la filière céréalière d'hiver, organisé dimanche à la Maison de la culture Malek-Haddad. Le même responsable a ajouté que cette mesure s'inscrit dans le cadre de la réorganisation du foncier agricole et de l'exploitation optimale des champs agricoles en vue d'obtenir une vision complète de la situation de la production céréalière, et de renforcer, sur le terrain, les capacités de production sur l'ensemble du territoire national. M. Bensaïd a ajouté que le processus de préparation de cette carte nationale est supervisé par le Bureau national d'études pour le développement rural (BNEDER), en coordination avec le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. Elle sera basée sur les technologies modernes telles que les caméras de drones et les images satellites de l'Agence spatiale algérienne, a-t-il souligné, notant que le processus d'enquête globale a déjà été lancé dans plusieurs régions du pays et sera achevé «dans les prochains mois». Cette carte nationale «contribuera à la mise en œuvre de plusieurs mesures de réforme du secteur, récemment initiées par les services du ministère de tutelle, telles que la réorientation du schéma stratégique de développement agricole des wilayas, l'élaboration d'un plan agricole pour chaque wilaya, ainsi que la mise en œuvre de la carte globale des zones à haute productivité», a indiqué M. Bensaïd. Il a également déclaré que l'objectif de la préparation de cette carte nationale, à moyen terme, est «d'amener les agriculteurs-investisseurs à adhérer aux plans agricoles, et non de leur permettre de produire les cultures de leur choix, mais, plutôt, en se conformant au programme national qui détermine les besoins de la population et du marché, en particulier en ce qui concerne les cultures stratégiques».