,La nouvelle direction du RC Relizane n'entend pas engager les procédures d'usage pour lever l'interdiction de recrutement dont fait l'objet son club, depuis deux années, a-t-on appris, mardi, auprès de la formation de Ligue inter-régions (3e palier). Cette décision est prise en raison «des dettes élevées estimées à près de 400 millions de dinars cumulées par les précédentes directions de la société sportive par actions (SSPA) qui avait en charge l'équipe de football, lors des dernières années», précise-t-on de même source. Le nouveau président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi, a trouvé, récemment, un accord avec les clubs endettés et leurs créanciers (joueurs et entraineurs) pour l'échelonnement de leurs dettes, afin de permettre la levée de l'interdiction de recrutement. Ces clubs ont engagé des négociations avec leurs créanciers pour la signature d'un protocole portant sur la régularisation de leur situation financière en scindant leur dû sur quatre tranches. Mais la nouvelle direction du club sportif amateur (CSA) du «Rapid» s'est dite «pas en mesure» d'adhérer à ce processus, compte tenu de son incapacité à honorer tout éventuel engagement dans ce sens, souligne-t-on. Du coup, le RCR, qui évoluait en Ligue 1, il y a de cela deux saisons, sera contraint de tabler sur le même effectif de l'exercice passé, composé essentiellement des joueurs issus de ses jeunes catégories, lors du championnat inter-régions (Gr. Ouest), dont le coup d'envoi sera donné prochainement. Lors de l'exercice passé, le RCR avait terminé dernier au classement de la Ligue 2 (Centre-ouest) avec quatre points. Cette équipe n'a remporté aucune victoire en 30 matchs disputés.n