La Ligue arabe et l'Organisation de la conférence Islamique se distinguent par l'absence de volonté de soutenir le peuple palestinien dans sa lutte contre l'occupation sioniste. Réunis à Ryad, en Arabie saoudite, il y a quelques jours, les dirigeants de pays arabes et musulmans ont condamné les actions barbares des forces de l'occupant sioniste à Ghaza, mais se sont abstenus d'énoncer des mesures économiques et politiques punitives à l'encontre de l'entité sioniste, en guerre contre la population de Ghaza. Les résultats du sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) ont mis en évidence les divisions régionales quant à la manière de réagir au conflit, sur fond de craintes d'un embrasement dans la région. Certains pays de la Ligue Arabe, comme les Emirats Arabes et le Bahreïn, refusent de rompre les relations diplomatiques avec l'entité sioniste auteur de génocide contre la population de Ghaza. Pour les Emirats Arabes et le Bahrein, peu importent les palestiniens peuvent mourir, mais pas question de rompre les relations diplomatiques avec l'entité sioniste. Le communiqué final du sommet a rejeté les arguments d'Israël selon lesquels ce pays agit en état de « légitime défense » et a exigé que le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution « contraignante » pour mettre fin à « l'agression » israélienne. Il a également rejeté toute solution politique future du conflit qui maintiendrait la bande de Gaza séparée de la Cisjordanie occupée par l'entité sioniste. L'Arabie saoudite « tient les autorités d'occupation (israéliennes) pour responsables des crimes commis contre le peuple palestinien », a en outre déclaré le prince héritier Mohammed ben Salmane, à l'ouverture du sommet. « Nous sommes certains que le seul moyen de garantir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région est de mettre fin à l'occupation, au siège et à la colonisation », a-t-il ajouté. Aucune décision concrète n'a été initiée. Les palestiniens sont abandonnés. Le roi du Maroc, président du Comité El Qods, continue à coopérer avec l'entité sioniste, refuse de rompre les relations diplomatiques avec l'entité sioniste et observe le mutisme face à la profanation de la mosquée Al Aqsa. Des dizaines de colons sionistes, sous la protection de la police d'occupation, ont pris d'assaut lundi les cours de la mosquée bénie d'Al-Aqsa, dans la ville sainte d'El-Qods occupée, a rapporté l'agence de presse palestinienne, Wafa. Le roi du Maroc, président du Comité El Qods ne dénonce pas.