Quelque 80 000 personnes ont quitté la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, où l'entité sioniste a intensifié ses attaques dans le cadre de sa guerre génocidaire qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, indiquent jeudi les Nations Unies. Par le biais d'un communiqué, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que les Palestiniens de Ghaza étaient soumis à « une nouvelle migration forcée ». Depuis le 6 mai, lorsque les forces sionistes ont intensifié leurs opérations militaires, «environ 80 000 personnes ont quitté Rafah à la recherche d'un abri ailleurs», indique le communiqué. Le communiqué souligne que les familles palestiniennes de la région se trouvent dans une situation très difficile en raison des attaques contre Rafah, ajoutant que «nulle part n'est sûr. Nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiatement». L'armée sioniste a émis lundi dernier des ordres d'évacuation immédiats pour les Palestiniens des quartiers Est de Rafah et les a appelés à se déplacer vers la ville d'al-Mawasi, dans le sud de Ghaza, en prévision d'une attaque terrestre de grande ampleur. La guerre génocidaire sioniste à Ghaza, qui en est à son 7e mois, a fait 34.904 martyrs parmi les Palestiniens, dont au moins 14 944 enfants et 9 849 femmes, selon le dernier bilan des autorités palestiniennes.