L'Afrique du Sud s'est déclarée "surprise" face à l'ordre émis par l'entité sioniste d'évacuer avec force la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, en préparation de son invasion terrestre, a indiqué mardi un communiqué du ministère sud-africain des Relations internationales et de la Coopération. Le communiqué indique que le gouvernement sud-africain se sent "profondément troublé" par les développements dans la bande de Ghaza. "Nous sommes horrifiés et surpris par l'annonce des forces sionistes de la nécessité d'évacuer Rafah immédiatement par la force", lit-on de même document. Le communiqué explique que cette décision des forces sionistes "vise à déplacer les Palestiniens de Ghaza, dans une situation qui enfreigne le Droit international", soulignant que cette affaire "ne peut être justifiée par aucune nécessité militaire, Rafah étant un +refuge temporaire+ pour les Palestiniens après l'agression barbare des forces sionistes contre la bande de Ghaza, les privant de nourriture et de services médicaux". L'Afrique du Sud a prévenu que "l'attaque militaire contre Rafah détruirait le dernier réfugié des survivants de Ghaza". Le communiqué indique également que l'entité Sioniste poursuit son agression génocidaire contre la bande de Ghaza, ignorant le droit international humanitaire et la décision de mesures provisoires rendues par la Cour internationale de Justice. Depuis le 7 octobre, l'entité Sioniste mène une agression barbare faisant environ 113 000 martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie aux enfants et aux personnes âgées.