La poursuite des bombardements contre les habitants de Ghaza continue de susciter les inquiétudes des organisations internationales qui n'arrêtent pas de multiplier les efforts afin de parvenir à stopper l'offensive israélienne contre le peuple palestinien. A ce sujet, le chef des droits de l'Homme de l'ONU, Volker Türk, a appelé, avant-hier lundi, à «agir d'urgence» pour éviter un conflit «plus large» au Moyen-Orient, face aux craintes d'une escalade militaire dans la région. «Je suis profondément préoccupé par le risque croissant d'un conflit plus large au Moyen-Orient et j'exhorte toutes les parties, ainsi que les Etats ayant une influence, à agir d'urgence pour désamorcer ce qui est devenue une situation très précaire», a déclaré dans un communiqué, Volker Türk, Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme. Cette sortie du chef des droits de l'Homme de l'ONU intervient alors que les tensions sont montées d'un cran après l'assassinat par l'entité sioniste du chef du bureau politique du mouvement de résistance islamique Hamas, Ismaïl Haniyeh à Téhéran, en Iran. «Tout, et je dis bien tout, doit être fait pour éviter que cette situation ne s'enlise davantage dans un abîme qui n'aura que des conséquences encore plus terribles pour les civils», a insisté M. Türk, relevant que les droits de l'Homme – et en premier lieu la protection des civils – doivent être la priorité absolue. D'autant qu'au cours des dix derniers mois, «des civils – principalement des femmes et des enfants – ont déjà enduré des douleurs et des souffrances insupportables à cause des bombes et des armes à feu», a-t-il ajouté. Vendredi dernier déjà, le Coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, avait annoncé s'être engagé ces derniers jours dans des discussions critiques avec les parties concernées et les Etats membres de la région, dans l'optique d'une désescalade régionale. Tor Wennesland avait souligné l'urgence de faire face au risque croissant d'une grave escalade, qui constitue une menace importante pour la stabilité régionale. Le Coordonnateur spécial et ses interlocuteurs ont examiné les efforts en cours pour négocier et désamorcer la situation, tout en explorant les moyens d'empêcher une propagation du conflit. M. Wennesland a réaffirmé la nécessité d'une action urgente et coordonnée pour éviter une nouvelle détérioration de la situation. «Il est crucial que nous agissions de manière décisive et collective pour faire face aux menaces immédiates et jeter les bases d'une paix durable», avait dit M. Wennesland. Pour rappel, l'Algérie n'a ménagé aucun effort pour arriver à mettre fin à l'effusion de sang au Proche- Orient. Intervenant au Conseil de la sécurité onusien, M. Bendjama avait fait état de 96% des habitants de Ghaza subissent l'insécurité alimentaire, plaidant pour l'ouverture de tous les postes frontaliers y compris celui de Rafah. En réaction au discours du représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies devant le Conseil de sécurité de l'ONU, un haut responsable palestinien a indiqué que la feuille de route présentée par M. Bendjama attend des mesures pratiques qui mettront fin à l'impunité perpétuée par l'occupation sioniste et imposeront un système pratique à tout un chacun. «Au cours de ces derniers mois, le Conseil de sécurité est resté incapable de prendre des mesures efficaces sur le plan humanitaire, et est encore plus incapable dans le domaine politique. a ajouté le même responsable.