L'économiste Mohamed Achir estime que le remaniement ministériel opéré, lundi, par le président de la République est basé sur «une nouvelle stratégie et un nouveau plan d'actions dans le cadre de l'exécution de son programme et de ses engagements électoraux, arguant que ce changement est essentiellement axé autour de l'économique, occasionnant la reconfiguration de certains ministères. Intervenant à l'émission ''L'Invité du jour'', de la Chaîne III, de la Radio algérienne, M. Achir pense que «ce remaniement, attendu, répond à la vision du président de la République à réaliser ses engagements tenus en campagne électorale et concrétiser les promesses lancées dans son programme politique». Selon l'économiste, le président de la République entend «doter certains départements ministériels de moyens afin de mettre à exécution les grands projets, notamment en dotant le secteur de l'énergie d'un ministère de souveraineté et qui s'inscrit dans un contexte énergétique mondial particulier». Le président de la République a, selon l'analyste, «une vision stratégique pour valoriser le secteur de l'énergie, étant donné son importance, et ce, dans le sillage de diversifier l'économie, notamment le secteur minier, considéré, désormais, comme un secteur stratégique dans la politique de développement des exportations hors hydrocarbures». Et de poursuivre : «Globalement, l'Energie et les Mines constituent deux secteurs stratégiques qui connaissent de grands projets structurants pouvant à même de créer un phénomène d'entraînement pour d'autres secteurs», citant au passage les mégaprojets des complexes de phosphate (Bled Hedba), du fer (Gara Djebilet) et de zinc (Amizour)».