L'agression sioniste contre la ville de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée, se poursuit pour le 40e jour consécutif, entrainant des démolitions de maisons et des déplacements massifs de Palestiniens. Les forces d'occupation sioniste ont déployé des renforts supplémentaires vers la ville et son camp de réfugiés vendredi matin, tirant des coups de feu et des grenades assourdissantes par intermittence, selon des médias. Dans le camp de réfugiés de Tulkarem, les forces d'occupation sionistes ont maintenu leur présence, empêchant toute personne d'y entrer et tirant des balles réelles sur ceux qui tentaient de s'en approcher. Presque toute la population du camp a été déplacée depuis le début de l'agression sioniste, précise les médias. Des témoins ont révélé que le camp est devenu une zone presque désertique, où seules quelques familles sont restées dans certaines ruelles près des entrées. La destruction des infrastructures, des maisons et des commerces a été considérable, de nombreux bâtiments ayant été démolis, endommagés ou incendiés, tandis que certaines des maisons restantes ont été transformées en avant-postes des soldats sioniste. Dans le camp de réfugiés de Nour Shams, des bulldozers de l'armée sioniste ont démoli des maisons et des bâtiments dans le quartier d'Al-Manshiyya, dans le cadre d'un plan visant à créer une nouvelle route pour modifier les caractéristiques géographiques du camp. Cette mesure fait suite à l'émission d'avis de démolition pour 17 maisons dans la zone. Ces derniers jours, plus de 11 maisons ont été détruites dans le cadre de ce plan. L'agression ininterrompue contre Tulkarem et ses camps de réfugiés a fait 13 martyrs, dont un enfant et deux femmes, l'une d'elle était enceinte de huit mois. Des dizaines de personnes ont été blessées et détenues, tandis que plus de 9 000 personnes ont été déplacées de force du camp de réfugiés de Nour Shams et 12 000 du camp de réfugiés de Tulkarem.n