Le directeur général de la Bibliothèque nationale, Amine Zaoui, a donné les grandes lignes de cette rentrée littéraire, à priori très prolifique. Le conférencier a annoncé qu'il a été recensé- par le biais du dépôt légal-, 563 titres, dont 200 productions littéraires, tous genres confondus, dont les romans, les nouvelles et les essais. Il estimera qu'une rentrée littéraire, avec une moyenne de 200 titres littéraires, c'est plus que satisfaisant. «C'est à travers la rentrée littéraire, dira-t-il, que l'on peut créer un lectorat permanent. Je déplore que certains grands écrivains publient d'abord à l'étranger, avant d'éditer ensuite leurs livres en Algérie». Il a insisté sur les grandes possibilités d'investissements existant en Algérie dans le domaine de l'édition. De son côté, le directeur des éditions Alpha, Lazhari Labter, a mis l'accent sur l'importance de la rentrée littéraire en appelant la presse à s'investir, davantage, pour faire connaître les dernières parutions. Il a, également, émis le voeu que le livre littéraire occupe une place prépondérante dans la production littéraire et que d'autres prix littéraires soient créés pour encourager les auteurs et les faire connaître. Abondant dans le même sens M. Bachir Mefti, éditeur et membre de l'association «El Ikhtilef», s'est dit heureux de l'initiative de la Bibliothèque nationale. Il a, par ailleurs, suggéré de multiplier les rencontres littéraires avec les auteurs et ce, pour mieux informer le public sur les nouvelles publications. Le directeur des éditions «El-Ouma», Hassan Benaâmane, a estimé, pour sa part, que la rentrée littéraire s'inscrit dans le cadre de la promotion du livre. Une initiative fort louable, tant pour le lecteur que pour l'éditeur. En guise de conclusion, il rappellera à l'assistance que l'Etat a déployé des efforts considérables pour l'édition.